"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après des décennies, au coeur de la foule, Georges et Sarah se retrouvent. Eux qui, avec Pontus, Joseph et Nobodie, formaient un petit groupe d'étudiants parisiens, inscrits en écopo, soumis, comme tous les groupes, à ses forces et tensions souterraines. Insouciante, cette période de leur vie ? Non, car ils étaient de cette génération qui vécut le printemps 68, qui adhéra, plus ou moins convaincue, aux idéaux de toute une époque, pressentant qu'ils évoluaient sur le rasoir, que la tension n'irait qu'en s'accroissant. Jusqu'au point de rupture. Et si celle-ci ne s'était pas produite là où on le pense ? Refusant ce romantisme lié à la jeunesse qui se soulève, loin de l'exaltation ou des stéréotypes attachés au contexte, c'est une vision toute nuancée et réaliste qui travaille ces « Éclats de mai ». Mettant en place une galerie de portraits en contrepoint, qui s'attirent et se cherchent, s'apprivoisent ou s'éloignent les uns des autres, Françoise Decoster-Ville crée un récit contrasté, hanté par la figure lunaire, presque trop indépendante et à l'écart des autres, de Nobodie.
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