"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
' ' J'aimerais que vous me parliez de ma mère. J'ai tout mon temps. Alors, je lui parlai de sa mère, de ce que je savais de Suzanne. De son intelligence si rapide, si ironique. De sa bonne humeur et de son appétit de vivre. De nos fous rires pour un rien. Elle ne se plaignait jamais. Elle ne voulait pas vieillir. Elle lisait beaucoup. Ses jugements étaient sans appel. Je lui parlais peut-être aussi d'une Suzanne qui n'avait jamais existé. On se crée toujours des amis imaginaires. Je lui racontai l'histoire du disque soixante-dix-huit tours de mon enfance. ' Je n'ai pas le souvenir de l'avoir jamais entendue chanter, me dit-elle. '
Que retiendrai–je de ce roman ?
Des sensations, des souvenirs fugaces, une impression de me plonger dans un passé révolu où l’on parle de musique, d’artistes aujourd’hui disparus.
Des émotions qui reviennent comme autant de petites madeleines et font d’une histoire somme toute assez banale, une histoire qui vous touche.
Frédéric Vitoux dresse le portrait d’une femme à travers les souvenirs des hommes qui l’ont aimée et de ses enfants.
Des souvenirs qui s’égrènent au fil des chapitres. Il y a beaucoup de non-dits dans ce récit, comme si l’auteur avait voulu conserver à son héroïne une part de mystère.
Rien d’inoubliable donc, si ce n’est l’écriture empreinte d’une délicatesse infinie.
J’ai eu du mal à refermer ce livre tant j’en ai aimé l’étrange nostalgie.
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