Transit, transitoire, transition : dalia judovitz saisit marcel duchamp en déplacement, avec ses oeuvres dans une valise et sa pensée en boîtes.
Elle déballe les paquets. chaque oeuvre est un passage à la limite, du logique et du visuel : mots d'esprit, paradoxes spatio-temporels. le nu descend l'escalier sans bouger, les hommes qui croient mettre à nu leur mariée restent célibataires, la porte percée d'étant donnés condamne le réalisme au voyeurisme, le ready-made transforme le musée des chefs-d'oeuvre uniques en magasin de multiples industriels.
Et le magasin est lui-même portable et multipliable comme une valise.
Dalia judovitz montre comment le motif du passage, qui se reproduit d'oeuvre en oeuvre, fait de chacune la reproduction d'une autre, et fait de toutes, les exemplaires d'un original désormais introuvable, et dont l'auteur n'existe pas. aux parieurs d'aujourd'hui de miser sur le crédit illimité que leur transmet duchamp, société anonyme.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
