"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
30 juillet 1949. Pour la plupart des Français, voilà déjà quatre ans que la guerre a pris fin. Pour Christian et Ludmila, c'est ce samedi-là seulement, dans un bal de village, que la page se tourne.
Enfant de l'Assistance publique, résistant alors qu'il est encore imberbe, Christian a été déporté à Buchenwald. L'espoir de retrouver sa mère qu'il a toujours aimée malgré leur éloignement, la détermination et l'autonomie auxquels l'ont habitué sa jeunesse difficile, lui ont permis de survivre. Un bombardement américain l'a fait échapper à la pendaison, puis rejoindre les partisans tchèques à Prague. De retour en France à la Libération, il peine à y trouver sa place De cinq ans sa cadette, Ludmila étouffe dans son village de Bourgogne. Née dans l'Yonne d'une mère slovaque et d'un père morave, la vie l'a tellement contrariée qu'à l'âge où rêvent les jeunes filles, elle hésite à faire des projets d'avenir.
Pourquoi, après tout juste une danse, Christian demande-t-il, comme une évidence, à Ludmila de l'épouser ? On le comprend à l'issue du récit que, sous la forme du journal de Ludmila, Estelle Le Caër fait des années de jeunesse de ses grands-parents.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !