"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un bilan, nous laisserait croire le titre. Sans doute, mais aussi et davantage une rêverie sentimentale sur toute une vie. L'écrivain nous parle tout en s'adressant au jeune garçon qu'il fut et qu'il nomme avec une tendresse mêlée d'humour le «petit baladin révolté des années 20», possédé déjà par la violence de sa foi littéraire. Ardemment et patiemment il s'est construit depuis lors à travers «la chère, la maternelle angoisse». La récapitulation de ce qui fut ainsi se fait selon la logique du coeur et non celle d'une chronologie arbitraire. L'oeil incisif de Marcel Arland et l'harmonieux dessin de son style vont et viennent en toute liberté pour évoquer les vivants et les morts les plus profondément aimés et admirés : le jeune Malraux de 1923, Jean Paulhan, Rouault, Jacques Chardonne, Marie Laurencin, Drieu la Rochelle, Marcel Jouhandeau... Mais si ce volume de souvenirs est plein de visages, il insiste également sur certains paysages émouvants (aussi sensibles, aussi intelligents que des physionomies humaines) tels que l'Auvergne, la Bretagne, la Sologne, enfin Bourbonne-les-Bains tout proche de son lieu de naissance : l'harmonie brumeuse de la région ramène tout naturellement le conteur de rencontres à son plus lointain passé. L'heure du bilan est aussi celle de la tendresse.
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