Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Quand est-ce qu'on sort ? Nous, l'espèce humaine confinée, les spectateurs de cinéma, les Cahiers et leur nouveau comité de rédaction, tous un peu sonnés, avec l'envie de courir les rues comme ce couple qui rejoue allègrement Adam et Ève en pleine catastrophe, à poil et libres de n'être plus attendus à aucun tournant. C'est une image des Derniers Jours du monde des frères Larrieu qui orne notre couverture, un beau film sous-estimé, à l'audace hirsute, à la mélancolie transcendée par une sensualité et un rire souverains. Cette course est le contraire d'une fuite, elle est un élan vital, enthousiaste et charnel, comme un irrésistible appel en ces temps incertains de déconfinement masqué et de distance sanitaire. N'en déplaise à ceux qui ont annoncé leur (énième) mort, les Cahiers du cinéma courent encore. Et nous en avons pris le relais en plein saut d'obstacles. Certains ont protesté, d'autres se sont inquiétés, il en est même qui ont prophétisé. Notre seule réponse est ce nouveau numé
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
Découvrez les derniers trésors littéraires de l'année !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile