"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
À travers les trois volets de ce livre-confession, l'auteur de De l'abjection entraîne son lecteur avec plus d'audace encore au fond des gouffres ténébreux de l'érotisme homosexuel, à considérer (dit-il) comme un art. Ayant fréquenté jusqu'à l'âge de quatre-vingts ans une maison de passe pour hommes, sa riche expérience lui permet d'évoquer avec précision tous ceux qui ont particulièrement marqué la mémoire de ses sens : Constant le Grec, Jean-Pierre, José et surtout un certain Jean dont l'impuissance désespérée le fascinait jusqu'à la dévotion. Une fois de plus, le talent de Jouhandeau se joue des situations les plus scabreuses. Leur ambiguïté est accrue par ce langage qui confond souvent et volontairement le registre de la passion et celui de la mystique. Dans le récit de ces amours, auxquelles le grand âge confère un éclairage parfois inattendu, coexistent une verve issue en droite ligne de la satire latine et le vocabulaire de la spiritualité : ce mélange n'est pas la moindre saveur de ce petit volume.
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