Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
" Nous entretenons tous une relation singulière, personnelle avec certaines oeuvres. [.] De Bernar Venet je connaissais la vie foisonnante et les strates d'une création profuse. Je savais le culot du jeune homme qui s'était attiré le mot de Marcel Duchamp " La vente du vent est l'event de Venet ". Je savais aussi la rigueur mathématique de l'artiste, le parcours atypique d'un homme libre, d'abord aimé aux États-Unis et boudé en France qui refuse que l'art se cantonne à un genre et plus encore qu'un genre l'emporte sur l'autre. [.] En ce matin-là d'octobre 2011, c'est son oeuvre qui m'accueillait au château de Versailles, dont je devenais la présidente. Pour moi, elle serait donc inséparable de ce premier jour même lorsqu'elle aurait quitté la place d'Armes. Bernar Venet l'avait décrite comme " une couronne de lauriers " enserrant la statue équestre de Louis XIV. Pour d'autres, c'était un " monumental portail " ouvrant la résidence royale. Certains avaient clamé leur hostilité aux " ferrailles rouillées " indignes de Versailles. [.] En se confrontant à Versailles, Bernar Venet assume toutes les contradictions de la grandeur et de la rigueur, de la puissance et de la fragilité, de l'équilibre et du désordre. [.] On peut parier que, porté par le triomphe de ses arcs, il en est reparti différent, lui dont la créativité fonctionne de manière sédimentaire. La justification de l'art contemporain à Versailles, c'est aussi cela : à la fin, c'est toujours l'influence de Versailles qu'on célèbre ! "
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