Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
L'École Normale Supérieure conduit à tout à condition d'en sortir. C'est pourquoi, et bien que je m'y fusse repris à deux fois, pour y entrer enfin en octobre 1941, je n'y restai pas longtemps. Lors d'un déjeuner au pot de la Rue d'Ulm, j'haranguais un midi de septembre de l'année suivante, la dizaine de personnes présente à ma table, en leur disant que j'allais rejoindre De Gaulle. Ce lyrisme qui m'avait emporté m'emporta seul. Je partis légèrement troublé, drapé dans ma dignité et ma cape de scout qu'avait réhabilitée ma mère à cause de l'époque glaciale tant politiquement que climatiquement. Ce vêtement qui fut peut être à l'origine de cette envolée romantique, m'accompagna jusqu'en Espagne. Après y avoir été fait prisonnier je pus enfin prendre le large de la France collaborationniste. Une nouvelle déception survint. Le Cargo nommé Le Gouverneur Lépine dans lequel je pris place changea d'itinéraire le même jour. Il ne menait plus les engagés de la France libre à Londres. Les Américains venaient de débarquer en Afrique du Nord chassant l'autorité vichyssoise. Je fus donc conduis au Maroc et devint tirailleur. Le bataillon auquel je fus affecté avait pour devise : " Sans peur et sans pitié. " En avant !
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