"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un dimanche de juin eut lieu, à Sarajevo, l'événement qui a partagé en deux l'histoire de notre siècle : l'attentat qui tua l'archiduc François-Ferdinand. Si on les regarde de près, ces heures traversées par une démarcation invisible nous apparaissent surchargées de petits faits, d'incidents, de sensations fuyantes, de rencontres imprévues. Gilberto Forti s'est approché de ces instants avec la lentille de la poésie et en a tiré onze «histoires en vers». Chaque fois, ce sont des personnages imaginaires qui racontent la réalité. Viennent alors à notre rencontre l'empereur François-Joseph, l'officier Max von Lenbach, qui se soustrait à ses créanciers en fuyant à Monte-Carlo avec une dame de la noblesse, des dignitaires de la cour, l'auteur de l'attentat, une vieille duchesse, un ingénieur hongrois. L'enchaînement des hasards, des volontés inconscientes, des desseins conscients est imposant, comme si les événements étaient magnétisés ; et comme si la victime les avait cherchés.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !