"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Eléa, après une difficile rupture amoureuse, décide de partir quelques jours seule, dans une maison en bord de mer, pour faire le point sur sa vie, ses envies. Alors qu'elle manque se faire arracher son sac dans le métro, Farès lui porte secours et insiste pour veiller sur elle au moins toute une nuit. c'est le début d'une histoire qui va perturber sa détermination.
Un roman feel good, qui fait du bien pendant les vacances. Les descriptions en bord de mer sont vraiment dépaysantes, on sent quasiment l'air frais énergisant. Les interrogations que peut avoir Eléa sont légitimes et je pense qu'on se les pose tous un jour ou l'autre, plus ou moins.
La personnalité d'Eléa est bien décrite avec sa dépendance affective, le lien avec son père, le manque de confiance ... J'ai par contre trouver l'histoire avec Farès un peu lourde, et Eléa par rapport à lui plus que patiente !
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire les passages sur la mer et le surf.
Un roman distrayant, je lirais sans doute la suite.
Kalinda est depuis le décès de ses parents tutrice de ses 3 frères et soeur, elle est secrétaire médicale mais a bien du mal à gérer ce petit monde.
Daniel lui est séropositif et c'est lors d'un de ces contrôles qu'ils font connaissance. C'est quasiment le coup de foudre mais alors de Kalinda est parfaitement au courant de la situation de Daniel, elle lui cache la sienne ce qui met à mal la construction d'une relation saine et sereine.
Ce roman aborde avec une grande sincérité des problèmes de société, de relations humaines, de deuil, d'espoir, d'éducations, et bien sur d'amour. Largement documenté on se met dans la peau de Daniel et comprenons ce que c'est que vivre avec le VIH avec un éclairage bien venu sur la différence entre la séropositivité et la maladie, en passant par les traitements et leur effets sur le corps.
Même si Kalinda et Daniel sont parfois un peu agaçant les personnages secondaires (la collègue, le voisin et les enfants) apporte ce qu'il faut d'enthousiasme, de sagesse et de légèreté pour rendre cette lecture plus qu'agréable.
J'ai adoré cette histoire d'amour! Les sujets abordés sont superbement détaillés et on sent que l'auteur a fait de nombreuses recherches sur le sujet ! Autant le deuil, on est presque tous passés par là mais le VIH est un sujet que je ne connais pas beaucoup. J'ai adoré avoir le point de vue de Daniel qui lutte au quotidien et on apprend beaucoup de choses très intéressantes à ce sujet! J'adore m'instruire quand je lis, donc encore mieux! Le personnage de Kalinda est aussi au top! On ne peut que comprendre ses réactions, ses émotions et elle est tellement attachante! Merci pour cette magnifique histoire d'amour! Pour ce merveilleux dénouement ! C'est un roman qu'on est obligé d'aimer, qui nous tire la larme ! Oui j'ai pleuré mais c'est ce qui fait un bon roman non? Un roman où on est tellement pris qu'on pleure en même temps que les personnages ! Merci pour cette magnifique découverte !
Juste puni.
Juste ça.
Un titre si bien choisi. Qui porte en lui toute l'histoire qu'Anaïs W. souhaite nous raconter.
Comme si Mathieu, 17 ans et battu par son père, avait bien mérité ce qu'il lui arrive. Comme si le corps meurtri, les bleus à l'âme indélébiles étaient un juste retour des choses. Comme si la seule explication de ses souffrances était dans la punition d'un péché qu'il reste persuadé d'avoir commis …
Et si c'était cette blessure là la plus forte … Celle de croire que l'on mérite le pire …
Je suis tombé sur un récit troublant, entêtant. L'histoire de Mathieu, de son rapport à lui-même, aux autres, m'a embarqué.
Tout n'est pas aussi noir que le sujet peut le laisser penser.
Roman d'apprentissage. Non, de désapprentissage.
Un roman sur la force de croire, et ce, malgré soi, à cette main qui se tend. A ce visage ami. Et ce malgré les forteresses, ces remparts construit pour se protéger de la haine. Comme si croire était la chose la plus dangereuse au monde. Si ne pas espérer préservait de vivre. Vraiment.
Mathieu est un héros de roman. Un vrai. Il touche le lecteur, lui donne envie de le sauver, l'agace parfois. Il reste en tête quelques temps après la lecture, preuve de la qualité du roman, qui malgré quelques petites longueurs parfois à mon goût, nous entraîne dans cette terrible et puissante histoire.
On espère jusqu'au bout. Que la souffrance cesse…
Que Mathieu puisse vivre sa vie …
Juste vivre.
Juste ça.
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