A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Les rêves des jeunes filles sont sanguinaires, et Alice en est une vraie, qui traîne sa docilité et son apparente passivité comme sa culotte, en permanence au bas de ses pieds.
Car ce qui l'entrave comme un boulet, c'est cette adolescence qui n'en finit pas, cette souffrance incroyable, ce désir dont elle ne sait rien de tangible mais qui la liante comme le fantôme d'un avenir impossible.
Quand les grandes vacances sont vécues comme une perte interminable.
Quand les parents ne vous encadrent que comme des geôliers avec qui on ne partage rien que le pesant silence des repas.
Quand le jeune homme auprès duquel on revient inlassablement rôder à la scierie s'appelle Jim, alors l'imaginaire déborde et rompt soudain les digues engluées de la morale.
Alors le plaisir est dans la honte même.
La 4e de couverture donne envie. Mais il faut en rester à la 4e de couverture. Je veux bien de la libido exacerbée, mais le mélange gratuit scatologie, libido médiocre et crasse pour décrire l'adolescence chez les filles ne fonctionne pas.
Le style est à pleurer et tant que l'autrice utilise "Alice" et non le "je" (dernier tiers du livre pour le "je") je me suis même demandée si elle n'écrivait pas sous substances. Pas de phrase, pas de ponctuation, pas de sens, des flashs par-ci par-là, une sorte de pensée morcelée profondément indigeste. Mention spéciale à la phrase qui démarre p.50 et qui finit p.52 : elle est sans queue ni tête en plus d'être illisible.
Pour être plus précise, Alice est une jeune fille d'environ 17 ans, enfant unique d'une famille des Landes, issue de la paysannerie et ayant plus ou moins réussi dans l'exploitation des forêts de pins (une petite scierie dont ils sont les patrons) mais d'un degré de bêtises, de zéro culture et de "pauvreté mentale
insoutenable" (p.90) qui lui fait honte. Elle, Alice, est obsédée par le sexe, le sien, celui des hommes, celui du chien qui la lèchera sous sa culotte (p. 33), et même de la sexualité de ses parents. Mais elle ne passe pas à l'acte. Tout est envie et fantasmes.
Catherine Breillat tente de faire du Marguerite Duras en dépeignant la folle de la mère ("d'une folie qui semblait ménagère mais qui était totale', p. 36), de son besoin d'écrire sur ça (p. 68-69), de tout détruire (p.140) mais c'est tellement loin de Duras avec ce style imbuvable !
Décevant en plus d'être vraiment scato.
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