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À l'automne 1891, Louis Bertrand arrive en Algérie : c'est le coup de foudre. Professeur de rhétorique au lycée d'Alger, il habite Bab-el-Oued et fréquente les charretiers valenciens, alicantais, catalans, mahonnais ou mayorquins qui sont les héros de son premier roman, Le Sang des races. Pour lui, le petit peuple d'Algérie, melting-pot d'Espagnols, d'Italiens et de Maltais nouveaux débarqués, va régénérer la France humiliée par la défaite de 1870. « Populiste » avant l'heure, Louis Bertrand est un dreyfusard déterminé et il dénonce les violences des « antijuifs » dans son deuxième « roman africain », La Cina. Comment le cosmopolite devint-il nationaliste ? Comment le promoteur d'une république coloniale devint-il monarchiste et compagnon de route de l'Action française ? C'est ce qu'expliquent les études rassemblées par Éric Georgin et présentées lors d'un colloque organisé à l'université Paris 2-Panthéon Assas pour le 80e anniversaire de la mort de Louis Bertrand (1866-1941).
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