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On entre dans une sorte de film noir des années soixante. Tout est étrange, à la limite de l’absurde. Nous sommes à Paris. Le narrateur rencontre une jeune femme mystérieuse à la sortie d’un commissariat, et celle-ci va l’attirer dans un étrange itinéraire. Par le biais de cette jeune femme, « Gisèle », il va, à sa demande, passer pour son frère au cours d’une rencontre avec deux hommes et une femme, tout aussi mystérieux, jusqu’au moment où ils vont lui demander un service. Le personnage est lui-même mystérieux, j’ai pensé à certains moments à Meursault. Un jeune homme qui erre sans véritable but, sans doute en quête de quelque chose. Ici ce n’est pas le souvenir d’une mère mais celui d’un père, dont il sera question tout au long des pages. Premier roman de Modiano que je lis, le style est retenu, l’ambiance tendue. Je suis restée toutefois sur ma faim, ne sachant ce qu’il faut en retenir, mais consciente que c'est sans doute la volonté de Modiano de donner liberté au lecteur d'imaginer.
Nous sommes à Paris dans les années 1960. Son nom étant apparu dans une enquête de police, Jean est entendu au commissariat. Pour lui succéder, une jeune femme. Gisèle et Jean se retrouveront au café du coin. A partir de ce moment, ils ne se quitteront plus guère, entre les passages dans l’appartement quasi vide où réside Jean en l’absence de Grabley son père, parti en Suisse.
Avec deux grosses valises comme simples bagages, Gisèle s’y installe plus ou moins. S’instaurent entre eux une relation d’amants qui mute en relation fraternelle au vu de leurs nombreuses fréquentations.
En réalité, rien n’est clair dans ce court roman, « c’est du Modiano » ! L’auteur brouille en permanence les pistes, comme dans un roman policier qui n’en est pas un. Il conduit le lecteur dans une atmosphère opaque, où évoluent de multiples personnages aussi glauques que troublants, en parcourant de nombreux quartiers de Paris, en passant notamment par le Cirque d’Hiver de la rue Amelot. Là comme dans la vie, se succèdent les événements.
Au fait, Gisèle ne n’appelle peut-être pas Gisèle !
Il m’est difficile de parler de ce roman sans m’égarer, et pourtant, la lecture est aisée grâce à l’écriture claire, aux courts chapitres numérotés, mais pas nommés tout de même.
Comprenez que, le temps que le cirque passe, le livre était terminé. Et j’ai vraiment beaucoup aimé, car Patrick Modiano suggère, mais laisse le pouvoir au lecteur de se faire un film, enfin, une histoire.
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