Il n'est pas nécessaire d'avoir perdu la vue pour être aveugle. Plusieurs vivront dans l'ignorance constamment, d'autres, dont moi, auront le « privilège » de cultiver une certaine conscience. Mon troisième ? Il en sera la cause. Apparition imprévisible, il engendrera mon départ dans une dimension sincère et spirituelle qui, forcée par un univers pervers, exigera ma rencontre avec Arboza, la terre des cieux, mais aussi avec moi-même. C'est là que j'ai commencé à vivre. Vivre après avoir frôlé la mort semble être un concept amusant, certes, mais même si la mort nous rattrape toujours, au moins, pendant un bref instant, j'ai pu vivre hors d'un monde erroné.
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