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Tour epurator

Couverture du livre « Tour epurator » de Carole De Sydrac aux éditions La Bartavelle
Résumé:

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  • Une jeune femme, Coline Eyquert, pourra-t-elle assassiner un brave retraité, Roger Purinet, au cours de leur voyage organisé sur l'île de Xharma, en Méditerranée ? Comment, mais surtout, pourquoi ? Et sur cette île dénaturée par le tourisme facile, Coline doit composer avec les autres...
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    Une jeune femme, Coline Eyquert, pourra-t-elle assassiner un brave retraité, Roger Purinet, au cours de leur voyage organisé sur l'île de Xharma, en Méditerranée ? Comment, mais surtout, pourquoi ? Et sur cette île dénaturée par le tourisme facile, Coline doit composer avec les autres participants au circuit (un adepte du New-Age, deux soeurs erotically correct...), avec un guide un peu trop entreprenant, avec des mouettes rieuses et des anges niais. Des anges, mais parfois aussi des dragons... Tour-Epurator est un roman assez cocasse qui se lit d'une traite, et qui surtout ouvre à beaucoup de questions et, insidieusement, n'hésite pas à destabiliser le lecteur. Comment qualifier ce roman ? On pourrait dire suspens métaphysique, ou réflexion philosophique sur la culpabilité et le repentir, ou bien encore jeu de funambule entre la peur des remords et la peur des regrets... On pourrait aussi mettre en avant la création d'une île historique de la Méditerranée, Xharma, dont on visite sites et monuments, ainsi que la critique sociale très cocasse des voyages organisés et des ésotérismes de tout poil... Tout cela est vrai mais ne suffit pas : ce qu'on y trouve, c'est Carole de Sydrac, déjà découverte en 1996 dans « Cherche secrétaire aimant Vermeer » et dans « La soeur perdue du moine Philibert », c'est son humour au vitriol, sa lucidité sans pitié et son humanité douloureuse et toujours ambiguë ; c'est aussi son style serré, tout en ellipses, et la justesse de ses dialogues. Et puis ses personnages pittoresques, tellement ridicules et tellement vrais, tellement égocentriques et tellement seuls. Finalement, dans Tour-Epurator, Carole de Sydrac nous apporte, tout en légèreté et parfois en éclats de rire, le poids du pathétique, car c'est de la mort dont elle parle, la mort dans un accident de voiture, la mort d'un alcoolique cardiaque, la mort d'un ourson, la mort d'une île engloutie par la consommation touristique, engloutie comme une civilisation, comme une époque révolue...

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