L'adaptation à l'écran du Prix Goncourt 2016 est une réussite saisissante...
L'adaptation à l'écran du Prix Goncourt 2016 est une réussite saisissante...
Entretien chez Gallimard avec l’éditeur Jean-Marie Laclavetine
Bravo à Leïla Slimani, également n°1 au palmarès de nos Explorateurs
#RL2016 : 560 romans à paraitre, nos #Explolecteurs vont en dévorer 50, venez les découvrir ici !
Voilà un livre que j’attendais avec une grande impatience !
Dans ce troisième volet de la saga familiale « Le pays des autres », Leïla Slimani poursuit le destin de la famille Belhaj avec la troisième génération, Mia et Inès qui naissent dans les années 80.
Le personnage de Mia, projection littéraire de Leïla Slimani, lui permet de se livrer comme jamais dans un roman. Parce qu’elle l’a vécu, elle décrit avec justesse la complexité des sentiments de ses personnages, leurs contradictions, leur désir d’émancipation et la fougue de leur jeunesse. Avec un style incisif parfois tendre, souvent cruel, elle interroge sans cesse la notion d’identité. « Peut-on à la fois être d'ici et de là-bas?»
J’ai trouvé que l’écriture de Leïla Slimani prenait un nouveau souffle avec ce dernier opus qui clôt la série en apothéose avec une rare intensité littéraire. Les chapitres alternent entre des instants de vie des différents personnages et les monologues d’Aïcha, génération pivot entre tradition et modernité, qui sont si profonds. Le personnage de Medhi m’a particulièrement touchée, avec quelques pages poignantes sur l’amour d’un père pour sa fille. Un condensé amour vrai et déchirant : celui qui permet la liberté.
Ce livre m’a émue, secouée, interrogée. Les personnages sont complexes et criants de vérité, avançant constamment sur une ligne de crête; entre les racines qui donnent une identité et celles qui emprisonnent, entre deux cultures, des prises de position et des non-dits. En maîtrisant avec brio cet entre-deux ambivalent, Leïla Slimani tente de répondre à cette question fondamentale et universelle: quel est donc ce pays des autres ?
« Elle n'était plus d'ici mais elle ne serait jamais de là-bas. »
Un grand merci à @editions_gallimard qui m’a permis de lire ce livre avant sa sortie.
Voilà un livre que j’attendais avec une grande impatience !
Dans ce troisième volet de la saga familiale « Le pays des autres », Leïla Slimani poursuit le destin de la famille Belhaj avec la troisième génération, Mia et Inès qui naissent dans les années 80.
Le personnage de Mia, projection littéraire de Leïla Slimani, lui permet de se livrer comme jamais dans un roman. Parce qu’elle l’a vécu, elle décrit avec justesse la complexité des sentiments de ses personnages, leurs contradictions, leur désir d’émancipation et la fougue de leur jeunesse. Avec un style incisif parfois tendre, souvent cruel, elle interroge sans cesse la notion d’identité. « Peut-on à la fois être d'ici et de là-bas?»
J’ai trouvé que l’écriture de Leïla Slimani prenait un nouveau souffle avec ce dernier opus qui clôt la série en apothéose avec une rare intensité littéraire. Les chapitres alternent entre des instants de vie des différents personnages et les monologues d’Aïcha, génération pivot entre tradition et modernité, qui sont si profonds. Le personnage de Medhi m’a particulièrement touchée, avec quelques pages poignantes sur l’amour d’un père pour sa fille. Un condensé amour vrai et déchirant : celui qui permet la liberté.
Ce livre m’a émue, secouée, interrogée. Les personnages sont complexes et criants de vérité, avançant constamment sur une ligne de crête; entre les racines qui donnent une identité et celles qui emprisonnent, entre deux cultures, des prises de position et des non-dits. En maîtrisant avec brio cet entre-deux ambivalent, Leïla Slimani tente de répondre à cette question fondamentale et universelle: quel est donc ce pays des autres ?
« Elle n'était plus d'ici mais elle ne serait jamais de là-bas. »
Un grand merci à @editions_gallimard qui m’a permis de lire ce livre avant sa sortie.
Inaugurée en 2020 avec Le pays des autres, la fresque romanesque de Leïla Slimani mêle l’histoire d'une famille à celle du Maroc sur trois générations. Tout a commencé dans l'ambiance souvent inquiétante du Maroc colonial d'après-guerre, puis la révolte de la jeunesse et des intellectuels face à Hassan II dans le deuxième volet. J'emporterai le feu vient clore la trilogie et nous parle d'une époque plus récente où il était prudent de se taire, voire de se cacher pour éviter une violence étatique. Comment les petits enfants de Mathilde et Amine ont-ils vécu l'héritage de cette terre magnifique qui parfois exige le sang comme monnaie d'échange ? Affronter le jugement arbitraire, les préjugés, le refus de la différence, la solitude comme seul remède, chacun apprendra à son tour à reconnaître le chemin de la liberté. Un roman juste, la plume captivante de Leila Slimani.
Paul et Myriam sont un couple de "Quadra-bobos-parisiens" habitant un petit appartement dans le XX ième arrondissement . Peu après la naissance d'Adam, Myriam souhaite reprendre son métier d'avocate pour lequel elle a mené de longues et brillantes études.
Se pose alors la nécessité d'embaucher une nourrice pour s'occuper des enfants.
Un choix cornélien car faire entrer un "étranger" dans l'intimité de son foyer est un défi douloureux à assumer.
C'est finalement Louise -aux excellentes recommandations - qui prendra en charge les 2 enfants.
Louise qui va rapidement prendre le contrôle du foyer, ne comptant pas ses heures, effectuant des travaux bien au delà de sa mission de nounou... Louise qui se rend indispensable.
Mais Louise - comme chacun d'entre nous - cache de lourds secrets, révèle d'inquiétantes failles.
Des failles qui passeront presque inaperçues car qui prête attention à ce personnel invisible ?
Qui prête attention aux attitudes, aux mots qui peuvent blesser, humilier ?
Louise vit par procuration la vie de ses employeurs pendant que la sienne s'effrite (expulsion à venir, fille qui disparait, ... )
Elle est "une femme docile, une carpette" pour les uns..."un soldat qui avance coûte que coûte " pour les autres.
De crises de mélancolie exacerbée à la paranoïa... la frontière est mince et l'inévitable n'est jamais très loin .
Louise est une femme à la dérive sans aucune bouée à laquelle se raccrocher.
Au delà du Goncourt qui vient couronner cet incroyable roman, j'ai pris un immense plaisir à la lecture de ce petit bijou.
Construit de façon magistrale (l'abomination est annoncée dès la première page), le lecteur est en perpétuelle recherche de la faille qui fera basculer la nounou.
Au risque de surprendre, j'ai aimé Louise. Elle est inexcusable mais son parcours de vie doit être respecté.
Elle n'est aucunement une criminelle mais une femme qui a "explosé" car le peu qui la rattache à la vie lui est retiré.
Leïla Slimani réussit un tour de force miraculeux, celui de transformer en or un fait divers -certes morbide - mais assez banal admettons-le.
Un style limpide, clair, qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière phrase.
Une pépite !
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A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...