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« Criton, nous devons un coq à Asclépios. Payez ma dette, n'oubliez pas » seraient les dernières paroles de Socrate. Il y est question de mémoire et de promesse.
Depuis plus d'une dizaine d'années, Bernard Stiegler a développé le cadre philosophique qu'il faut pour une nouvelle politique, celle du pharmakon. Politique, qui tout comme le veut Socrate dans ses derniers instants, voudrait changer le poison en remède, la tragédie en soin.
L'expérience pharmacologique des objets techniques est facilement observable avec le développement de l'Internet et la fascination pour tous les écrans. Et ce vacillement qui est véritablement constitutif de la technique concède aussi le pharmakos, quand il est le bouc émissaire, quand il constitue ce contre quoi nous devons lutter.
Remettre l'attention dans le creuset de la politique est ainsi la question humaine que la pharmacologie positive, en tant que reconstruction de l'avenir, ouverture aux expérimentations et aux désirs, oppose à la ruine, à l'incurie et à ce que l'on pourrait appeler la politique des bouc émissaires.
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