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Le 4 janvier 1995, quelques jours après le déferlement de centaines de chars russes dans la petite République tchétchène indépendante, les bombardiers commencent à pilonner la capitale, Grozny. Resté seul dans sa maison de banlieue sous les bombardements, Soultan Iachourkaev commence à rédiger son journal. Entre deux visites à ses bêtes, dans une maison glaciale et à demi détruite, passant du tragique au comique, du simple constat des dégâts à l'indignation, il fait le décompte des pillages et des assassinats, note les conversations avec les deux voisins qui lui restent, raconte les pénuries, les nuits sans sommeil, les incursions en ville. Il nourrit son texte de récits historiques, d'anecdotes, de souvenirs et de tout ce qui fait sa vie. Il survit, sans livres, sans rien. Cet intellectuel de grande envergure, poète fin et érudit, a le temps de penser... L'objet de ses méditations sous les bombes ? La Tchétchénie et la Russie, l'Europe et ces éclats d'Europe que sont les pays du Caucase. On y voit l'enchaînement des circonstances qui a conduit à la guerre. Et l'on comprend un peu mieux la résistance d'un petit peuple persécuté depuis des siècles.
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