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La formation du thérapeute lui permet d'apprendre ce qu'il ne doit pas faire.
Avec la supervision, le plus souvent il touche du doigt ce qu'il peut faire, et dans de rares cas ce qu'il doit faire. C'est par cette définition, un peu lapidaire, que se justifie l'intervention du superviseur.
Ce dernier apporte une richesse supplémentaire à l'approche systémique, non seulement par son expérience mais également par le recul que lui permet sa position d'observateur fugitif de la complexité des liens thérapeutiques.
Au-delà des artifices techniques, comme la vidéo ou la glace sans tain, le regard d'autrui reste, le plus souvent, indispensable.
L'apprentissage de cette altérité et de cette promiscuité avec le superviseur, souvent contraignantes même si elles sont souhaitées et demandées, permet au thérapeute d'acquérir son style. C'est-à-dire ce qu'il a de plus précieux et ce qui lui donne la possibilité de dépasser la théorie pour mieux s'en affranchir.
Le style ne se gagne que dans la subtile alchimie des liens qui se nouent entre une identification nécessaire et une révolte salvatrice.
Et ce double mouvement résonne lui-même avec ce que peut être l'attitude de chaque thérapeute face à la souffrance.
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