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La prison pénale était inconnue des sociétés traditionnelles du Cameroun avant le XXè siècle. Introduite par les Européens, elle est à un siècle d'intervalle, un de leur héritage le plus visible, à l'instar des bâtisses qui abritent leurs différents sièges de nos jours. Ayant une vocation répressive sous la domination européenne singulièrement dans le maintien de l'ordre et la mise au travail des autochtones, la prison pénale a trouvé un champ fertile pour sa totale expression au Cameroun -tout comme dans les colonies françaises d'Afrique- à travers l'indigénat, les pouvoirs disciplinaires et la justice administrative. Malgré une forte sollicitation, la prison pénale était demeurée le parent pauvre de toutes les institutions européennes implantées au Cameroun comme en témoignent l'insuffisance endémique des crédits pour l'aménagement et l'équipement des locaux de détention, l'entretien intégral des détenus ainsi que le traitement décent du personnel de surveillance. L'inadaptation du système pénitentiaire liée à l'absence d'une réforme en rapport avec l'évolution politico-juridique du Cameroun était une preuve de l'immobilisme des autorités coloniales locales.
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