"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Szafran, un patronyme dont la consonance fleure bon la couleur, la couleur que l'artiste décline avec constance et obsession dans l'alignement de ses bâtons de pastel. Une grande joie pour le public de retrouver après plus de dix ans les oeuvres de Sam Szafran à la Fondation Pierre Gianadda. Il avait apprécié ses "Ateliers" aux encombrements presque surréalistes, ses "Escaliers" qui se jouent de la perspective et vous entraînent dans un vertige, ses cascades de verdure avec la présence furtive d'une femme, bref, les thèmes récurrents de Sam Szafran vont revenir nous interpeller sur nos cimaises entraînant le visiteur dans ses errances, dans son univers chancelant et dans l'exubérance de ses "Philodendrons".
Szafran est aussi devenu éponyme d'un pavillon qui jouxte la Fondation avec une salle de projection pour les conférences concernant les expositions en cours. Sur les deux façades extérieures de cette bâtisse, Szafran a signé deux céramiques monumentales, où l'on retrouve ses archétypes : l'escalier avec son appel du vide, et la ligne serpentine qui exprime le feuillage. Sam Szafran c'est aussi une grande amitié avec Annette et Léonard Gianadda à qui il a offert pour la Fondation un trésor de photographies signées Cartier-Bresson.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !