Dans ce duo le jeu des saxophones (alto) les relie de différentes manière. Par le parallélisme, par l'homorythmie ou même par le décalage qui donne le sens à une nappe sonore par les dissonnances qu'il engendre. Des rencontres sont organisées : unissons (jusqu'à une phrase entière), évènements rythmiques, silence soudains, etc... Le jeu des nuances est très précis, permettant de faire passer l'attention d'un instrument à l'autre insensiblement et non par le seul jeu d'une attraction mélodique évidente. Le jeu consonance/dissonance et l'instabilité permanente, ainsi que la forme en trois parties, la fin reprenant l'esprit du début, permettent de garder un intérêt constant. La pièce est d'une difficulté technique abordable par des élèves de second cycle de conservatoire.
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