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« Moi, j'aime pas l'été.
A partir de trente deux degrés, je suffoque, je bous, je ramollis. Bref, je suis en apnée. Et trente deux degrés, l'été, dans mon Languedoc natal, c'est du courant, du normal, de la petite bière.
Imaginez le tableau : vous sortez de chez vous, habillé le plus légèrement possible, faut ce qu'il faut pour rester décent ; la chape de chaleur s'abat sur vous, vous êtes asphyxié. Pas un nuage à l'horizon, pas un souffle d'air... A perte de vue la campagne immobile, comme si elle retenait son souffle en attendant des jours meilleurs, elle aussi !...
Moi dans ces cas-là, j'hiberne.
Blottie au fond de ma maison bien fraîche, je démultiplie mon rythme, je procrastine allègrement et sans scrupules, demain il fera jour, comme disent les vieux sages...et peut-être un peu moins chaud, qui sait ?
Et je mets le nez dehors le matin, de très bonne heure. A la fraîche. Juste après le réveil des oiseaux, vers six heures. Tout est calme, une rosée diaphane mouille l'herbe du jardin. Quelques brumes s'accrochent aux cheminées, le soleil se lève déjà, le perfide.
Je prends mon petit déjeuner face aux montagnes, et hop, c'est l'heure de la balade, à pied ou en vélo.
Ce matin-là, c'était en vélo. » Sauf que ce matin-là, la balade d'Elsa Dekerrmarech, artiste peintre installée à Montréal, village bordé par le joli massif de la Malepère dans l'Aude, va plonger dans un inconnu inquiétant.
Heureusement le commissaire Zorro n'est pas loin !
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