"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Prisonnière de l'armée rouge est le premier album scandaleux d'un jeune illustrateur de 25 ans qui signe seulement de son prénom, Romain. C'était en 1978 aux Humanoïdes Associés. Le livre est une sorte de manifeste graphique.
Cet esprit punk ingénieux, très proche du groupe Bazooka, s'empare du coté obscur du Japon et invente un nouveau genre du SM, le « bondage chirurgical ». Depuis Romain Slocombe creuse un rail obsessionnel et unique, incarnant son univers fantasmatique monomaniaque sous diverses formes artistiques avec brio. "Prisonnière de l'armée rouge" fait le saut générationnel, bien des monstres ont été tués par les flux quotidiens d'images incontrôlées. On peut enfin lire ces photos redessinées de japonaises ligotées, blessées, tuméfiées, bandées comme de vraies oeuvres, révélant l'atmosphère tragi-comique de la fin des années 70, l'esprit glacé, le détachement des regards chimiques, autant que le talent d'un artiste au coeur du monde et déjà totalement singulier.
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