La transmission de VIH résistants aux antirétroviraux à des patients naïfs de tout traitement peut avoir des conséquences importantes en terme de santé publique et compromettre l'efficacité d'une première ligne de traitement. C'est du succès de la première ligne de traitement que dépend l'évolution du patient porteur de souches primorésistantes, tant sur le plan immunovirologique que clinique. Cette étude rétrospective a montré une forte prévalence (26,5%) des primorésistances aux antirétroviraux dans la cohorte de patients pris en charge au CHU de Reims entre 2001 et 2005. Un génotypage initial des souches virales majoritaires a guidé la mise en place des schémas thérapeutiques de première ligne. Le suivi de l'évolution immunovirologique des patients a permis de constater l'efficacité de ces schémas chez les patients observant correctement leur traitement. Ces éléments suggèrent que la réalisation d'un génotype de résistance chez tous les patients qui n'ont jamais reçu d'antirétroviraux auparavant est utile pour leur assurer les meilleures chances d'une bonne évolution à long terme.
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