"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
De Marcel Proust qui préfaça Tendres Stocks (1921) à Céline:«C'est un satané authentique orfèvre de la langue. Je le reconnais comme mon maître», l'unanimité s'est faite autour de Paul Morand pour saluer en lui l'un des rares et tout premiers nouvellistes de ce siècle. L'anthologie composée par Paul Morand lui-même embrasse cinquante années d'une vie électivement dédiée à la plus concise des formes littéraires et où s'expriment à la perfection l'humeur et le tempérament de l'auteur. Depuis les jeux brillants d'Ouvert la Nuit jusqu'aux pages hallucinantes d'Hécate et ses chiens, il nous est ainsi donné de parcourir toutes les étapes d'un art qui, s'il a le premier «jazzé la langue française» (Céline), n'a cependant cessé de tendre vers la rigueur, la brièveté et la fermeté classiques. Dans le premier recueil, c'est le coeur qui parle et dans un désordre savant, voulu par l'auteur. Le second volume (Nouvelles des yeux) est placé sous le signe du regard, de cette vision lucide et colorée qui percevait déjà ce monde qui allait devenir le nôtre.
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