"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Morand installe deux tréteaux. Sur le premier, il remet en scène l'histoire, théâtre des multiples masques de l'homme, car l'Histoire permet à Morand de se confronter à la diversité des temps, des lieux et sans doute d'éprouver ce que donne le déplacement d'une figure. Sur la seconde scène, il cherche au moi une identité, car le Je aussi - que ravagent les passions - est un théâtre. Univers poreux où s'écrit un texte étrange et étranger sur les corps, où reviennent les morts - les vrais - mais aussi ceux que nous fûmes, où la victime de l'Inquisiteur réclame son bourreau, où l'amour conduit à la folie l'amoureuse et le demi solde épris de sa jeune jument à la mort, où l'être émigre vers un pays d'origine qu'il ne retrouvera jamais. Car c'est un monde sur lequel règne Hécate et ses chiens qui, «plutôt que de nous tuer, nous entraîne à ses côtés. Alors nous suivons ces ombres qui finissent par être plus vraies, plus attirante, plus réelles que les enfants du jour.» Puis vient la Noire affaire, la Mort qui emporte Charles Quint, et ce moi éphémère qui s'est prêté un temps au Temps sur la scène du monde.
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