L'étude part du double constat de crises que subissent les grandes villes africaines, et partant, des départs non préparés issus des difficultés d'insertion des résidents desdites villes, pour s'interroger sur la réinsertion des ressortissants des ces mégapoles dans leurs nouvelles localités. Les villes de Douala et de Yaoundé de part leurs caractéristiques de villes économique et politique ont été retenues comme points de départ des grandes villes. Le niveau d'insertion des ressortissants des villes choisies est ensuite comparé à ceux des autres immigrants et des sédentaires. Il ressort de l'analyse descriptive que les personnes faiblement insérées sont majoritairement les immigrants en provenance de Douala et de Yaoundé (qui ne sont pas de retour dans leur région d'origine), elles résident en milieu urbain et sont âgées de moins de 30ans. L'analyse explicative montre que la forte proportion de personnes faiblement insérées observée chez les immigrants de Douala et de Yaoundé résulte du fait que, ces derniers résident majoritairement en villes et qu'ils sont plus instruits que les autres catégories de personnes.
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