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Deux conceptions de la métaphysique se sont affrontées à l'automne du Moyen Âge : l'une a donné naissance à la métaphysique de l'esprit, culminant dans l'idéalisme allemand ; l'autre, à la métaphysique de l'être décrite par Martin Heidegger comme onto-théo-logie.
Albert le Grand (ca. 1200-1280) est le premier à avoir tenté d'harmoniser une réflexion sur l'être, l'esse ou yens, et une théorie de l'intellect, bref d'articuler une ontologie et une psychologie philosophique - une noétique. On trouvera ici à la fois l'étude de ses thèses et celles de ceux qu'il a influencés : des philosophes " teutoniques " (Ulrich de Strasbourg, Dietrich de Freiberg, Maître Eckhart, Berthold de Moosburg) aux averroïstes " latins " (Jean de Jandun).
Enracinée dans la tradition du péripatétisme gréco-arabe, mais tout aussi imprégnée par le médio-platonisme et le néoplatonisme, la métaphysique albertinienne offre une vue d'ensemble tant des problèmes discutés au Moyen Âge - objet de la métaphysique, analogie de l'être, statut des universaux, sujet de la pensée - que de leurs sources philosophiques et littéraires antiques, arabes, chrétiennes et juives, d'Apulée à Maimonide, en passant par Alexandre d'Aphrodise, Boèce, Farabi, Avicenne et Averroès.
C'est tout ce réseau que l'on tente de restituer. Un choix de textes en traduction française, illustrant la méthode et le style du Doctor Uni versalis, complète l'analyse historique et thématique.
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