"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le 6 juin 1944, les armées alliées débarquent sur les côtes bas-normandes. L'engagement est total de part et d'autre et pendant quelques semaines, la décision se fait attendre. La bataille de Normandie se prolonge jusqu'à la fin du mois d'août 1944, s'étalant sur quatre-vingt-dix jours. Un temps surpris, les Allemands s'organisent et résistent.
Si quelques communes sont rapidement libérées, d'autres doivent attendre plusieurs semaines. Le 6 juin au matin, les Allemands massacrent plus de quatre-vingt prisonniers dans la maison d'arrêt de Caen. Sa sinistre besogne terminée, la Gestapo quitte Caen et choisit le Pays d'Auge pour s'installer : Argences dans un premier temps, puis Sainte-Marguerite-de-Viette. Loin de s'arrêter, la terreur nazie se poursuit jusqu'à la fin du mois d'août. N'ayant plus les moyens de faire des prisonniers, les nazis assassinent sans retenue. Le massacre le plus important a lieu à Saint-Pierre-du-Jonquet où vingt-huit personnes sont exécutées. D'autres sont fusillées à Deauville, dans les bois de Montpinçon, à Saint-Michel-de-Livet, à Troarn, à Orbec, à Vimoutiers, à Pont l'Évêque, à Honfleur ou à Lisieux.
Au total plus de quatre-vingt-cinq personnes sont exécutées par les nazis en quatre-vingt-dix jours !
Après des recherches fouillées et une enquête minutieuse, Yves Lecouturier, historien de la Seconde Guerre mondiale en Normandie, raconte et analyse ces massacres et crimes nazis dans le Pays d'Auge.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !