« C'est avec générosité et pudeur que l'auteur nous livre ici ses doutes, ses joies et ses espoirs. Ce livre apparaît comme le témoin d'une relation intense, celle de Blandine et son père.
En s'adressant au lecteur comme il s'adresse à sa fille, Camille Sicot crée ici une intimité subtile entre les deux. D'ailleurs, dans ces lignes, Blandine apparaît sans âge. Il ne parle ni de l'enfant, ni de l'adolescente ou de la jeune adulte, mais il relate sa façon d'être au monde. Ainsi, il réinterroge la gestion de la différence en milieu scolaire, social (rural ou citadin) et familial.
Cet ouvrage apparaît comme une quête sur l'identité de Blandine. Ce parcours est jalonné d'épreuves : née sous X, "Mongole", traumatisée, sourde (?), autiste. Il déroule son histoire, lui qui par sa présence a su s'imposer comme le (re)père stable permettant à Blandine de s'enrouler à nouveau, de s'attacher à la vie. » Aude Beaudoin, psychologue
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