Alice a quatorze ans quand elle est hospitalisée : un premier roman foudroyant
Fascinée par l'univers inachevé de la mer ouverte, Marie le Coq n'a pas résisté à l'appel de cette nature capricieuse qu'elle a convertie en pivot fédérateur de son itinéraire pictural. Elle l'a d'abord longuement observée, creusée par le regard et filtrée par son imaginaire, afin d'en tirer la quintessence au fil d'une iconographie très stylisée, où le référent n'est pas rendu dans son intégrité. Soumis à sa faculté d'analyse, car le souci de construction ne l'a jamais quittée, le sujet émerge d'un conglomérat de tracés stabilisateurs le plus souvent gouverné par de subtiles équivalences telluriques prolongées par d'amples étendues quasi monochromes entre ciel et flots. Et si certaines de ses partitions hachurées ou fracturées en plusieurs tronçons peuvent parfois laisser percer un penchant pour l'abstraction à travers le traitement des plans, la liaison discontinue des scansions, le déversement de la couleur bord à bord et l'organisation structurelle du champ, c'est indéniablement le parti-pris figuratif qui prévaut. On l'aura compris, ce qui importe chez Marie le Coq, n'est pas le motif en soi, mais le regard qui lui confère sa légitimité, induit par une synthèse découlant de la concentration de la lumière saline réverbérée par la concentration du geste.
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