"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis la Seconde Guerre mondiale, la demeure d'Hundreds Hall n'est plus que l'ombre d'elle-même : loin de sa splendeur passée, d'étranges événements se succèdent et distillent entre les murs un vent de terreur. Faraday, médecin de campagne, assiste la famille Ayres qui s'efforce de cacher la débâcle. À moins que le coeur du manoir ne soit rongé par un lugubre secret.
« Il semblerait qu'avec cette romancière particulièrement douée, les derniers vestiges du gothique aient fini par s'écrouler. » François Rivière, Le Figaro littéraire
Sarah Waters est née au Pays de Galles mais vit à Londres actuellement. Elle a d’abord été libraire, puis enseignante et enfin s’est mis à écrire. L’indésirable est son cinquième roman.
Ce livre, avec ces presque sept cent pages, est ce qu’on appelle un pavé. Ce qui est certain, c’est qu’il va devoir être intéressant pour que sa lecture n’en soit pas rébarbative. Malgré de nombreuses descriptions qui permettent au lecteur de saisir le moindre changement d’ambiance, les pages défilent à un rythme soutenu. Toute l’histoire tourne autour de Hundreds Hall, la grande maison familiale des Ayres. Au fil des chapitres, elle est de plus en plus présente malgré son état de délabrement avancé et elle en devient même oppressante. Elle est plus qu’une bâtisse en ruine, c’est un membre de la famille au même titre que Mrs Ayres, la mère, qui déploie une énergie hors du commun pour sauver les apparences ou que Roderick, le fils, à la santé plus que fragile ou encore que Caroline, promise malgré elle à un avenir de vieille fille. Faraday, le médecin qui enfant a connu cette famille et sa grandiose demeure, est appelé un jour pour soigner d'une domestique apparemment malade. Il va se lier d'amitié avec les membres de cette maisonnée désargentée. Il sera témoin d'une série de faits de plus en plus étranges et inquiétants survenant au sein de ces vieux murs. S’agit-il d’un fantôme qui rôde ou est-ce la démence progressive d’un fils blessé qui envahi chacun des résidents ?
Même si les histoires de fantôme et de manoir hanté ne me fascinent pas de prime abord, je dois reconnaître que petit à petit, j’ai été gagnée par cette histoire.
Elle tient à la foi du roman social où les classes dominantes s’effondrent et de la fresque familiale à l’anglaise dans laquelle se glisse un suspense de plus en plus glauque et angoissant. Les longues descriptions sont intégrées magistralement au texte et se lisent avec une vraie facilité. Les personnages, aussi différents soient-ils, nous interpellent chacun à leur manière et nous entraînent dans leurs sillages. Je reconnais que seule je n’aurais sans doute jamais choisi un tel livre, et néanmoins, j’ai passé un moment de lecture fort agréable. Il n’est pas exclu qu’un jour prochain, je me souvienne de Sarah Waters, est que je décide de partir à la rencontre de ses précédents romans.
Ce livre est génial, il se dévore. Impossible de s'ennuyer malgré les presque 650 pages. L'auteure a une plume qui nous entraîne dans son histoire et ensuite c'est impossible de la lâcher ! Je voulais vraiment savoir ce qu'il allait arriver dans cette maison et pourquoi. Je me suis fichue la frousse et la fin est super géniale !! Un super livre, pour ceux qui aiment se mettre des frissons.
le moins qu'on puisse dire c'est que ça vous tient en haleine...
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