Ce sont les 10 livres que vous avez le plus aimés en 2017
Walker a tout pour être heureux. Il dirige une florissante entreprise au Nouveau-Mexique et sa femme, la riche et belle Sarah, lui a donné trois magnifiques enfants. Et pourtant, il ne supporte plus sa vie. Entre sa famille, son entreprise et les contraintes de toutes sortes, son temps lui échappe. Une seule solution : la fuite. Walker va mettre en scène sa mort de façon à ne pas peiner inutilement les siens.
Malheureusement pour lui, Nick Shepherd, redoutable détective spécialisé dans les disparitions, s'empare de son affaire et se forge la conviction que Walker est encore vivant. S'engage entre les deux hommes une fascinante course-poursuite sur le territoire des États-Unis. En jeu : la liberté, une certaine conception de l'honneur et l'amour de Sarah.
L'homme qui s'envola, balayé par le grand souffle de l'aventure, est aussi un récit pénétrant sur la fragilité des réussites humaines.
Ce sont les 10 livres que vous avez le plus aimés en 2017
Walker a pris la succession de son beau-père et mène avec brio une société plus que florissante.
Sa femme est formidable.
Il participe aux moments importants de la vie de ses trois enfants qu'il adore.
Affaires plus que lucratives, famille modèle.
La vie est belle.
Et pourtant ! Walker n'en peut plus.
Pris dans un tourbillon qui ne lui laisse pas une minute à lui, il ne rêve que de disparaître.
De la décision à l'action il n'y a qu'un pas qu'il franchit en organisant le crash de son avion.
Le corps n'étant pas retrouvé, il est déclaré disparu, puis mort.
Et c'est le début d'une drôle de situation.
Après des débuts que ne m'ont ps emballée, j'ai suivi avec passion les aventures de cet homme.
Antoine Bello semble décidément un bon auteur.
Beaucoup d'imagination, une belle écriture et des personnages originaux.
Il nous prend dans les filets de ses intrigues et ne nous lâche plus.
Un suspens qui va crescendo et nous fait craindre le pire pour la fin.
Oui, décidément, un bon roman.
Une belle traque à l'homme.
Lecture facile et sans prise de tête.
Walker et Shepherd sont incroyables d'intelligence.
Toujours dans l'anticipation l'un de l'autre.
Parallèle manga avec L et Kira de DeathNote.
En tous cas, j'ai ressenti les mêmes frissons...
Walker a pris la direction de la Wills, une société de messagerie du sud-ouest des USA, à la mort de son beau-père, fondateur de la société. Infatigable travailleur, négociateur très habile et manageur créatif et à l'écoute, il a considérablement développé la société. Sarah, son épouse, actionnaire principal de Wills, s'occupe du quotidien de la famille.
Mais Walker sent sa vie lui échapper entre contraintes professionnelles et contraintes familiales. D'abord par jeu mental, mais passant bientôt à l'acte, il prépare sa disparition. Lorsque l'occasion se présente, il simule un accident d'avion.
Mais Nick Shepherd, redoutable enquêteur des assurances n'est pas dupe, d'autant que la dépouille de Walker demeure introuvable, et pour cause... Une traque sans merci va alors s'engager.
Même s'il n'est pas "officiellement" classé dans cette catégorie, ce roman est pour moi un bon thriller. Trois fortes personnalités, Sarah, Walker et Nick, s'y opposent. L'antagonisme est clair, mais les enjeux des uns et des autres, et parfois leurs comportements, ne sont pas toujours aussi en opposition ou en concordance qu'ils le devraient, ce qui pimente une intrigue originale dont la fin m'a cependant un peu déçu... On pourrait peut-être reprocher une psychologie des personnages un peu simpliste.
L'écriture est simple et directe. Les chapitres sont courts, alternant les points de vue des trois personnages principaux. La lecture est donc aisée et bien rythmée, offrant un bon moment de détente.
Un bon thriller qui ne marquera pas particulièrement les esprits...
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2021/05/22/lhomme-qui-senvola-antoine-bello-gallimard-un-bon-thriller/
Walker est un homme d’affaire très efficace, renommé. Marié, père de trois enfants, il a tout pour être heureux, la presse américaine est unanime quant à ses succès... mais…. Il y a un petit caillou qui grossit, grossit, grossit.
Maintenir sa société en tête, augmenter le chiffre d’affaire, il sait faire. Allez visiter les gros clients aux manettes de son petit avion, il adore. Avoir une maîtresse ? Impossible, il n’aurait même pas une seconde à lui accorder, Sarah, l’épouse modèle, peut dormir sur ses deux oreilles. Ce qui lui manque le plus, c’est le temps. Même pas pouvoir s’asseoir et rêvasser et puis, l’élection de Maire qui se profile dans les desseins de son épouse… Non, cela ne peut continuer. Ah ! S’il pouvait disparaître, se volatiliser et vivre une autre vie. Mais non, impossible et puis, voir grandir ses trois enfants, est un réel bonheur, même si...
Cette petite musique s’enracine de plus en plus dans sa tête et, il entreprend quelques achats genre tente, pelle… histoire de, cela lui permet de s’échapper sans que cela porte à conséquence ; son petit vice caché, quoi.
Oui, mais lorsque l’opportunité arrive, il saute le pas. Walker met en scène de façon très minutieuse sa disparition en faisant crasher son avion contre une montagne… Lui a sauté en parachute juste avant.
Même s’il pense avoir bien organisé son départ, il y a toujours des impondérables. Il n’a pas atterri avec son parachute là où il voulait, mais sur des arêtes qui lui ont fait des blessures handicapantes.
Bien entendu, quelques années avant de disparaître, il avait contracté une grosse assurance-vie. Pas question de donner trente millions de dollars sans une petite enquête diligentée par Nick Shepherd, un redoutable fin limier, qui, dès le début, est persuadé que Walker n’est pas mort.
S’ensuit une enquête, une chasse à l’homme, un jeu du chat et de la souris entre les deux hommes, surtout lorsque Walker sait qu’il est pourchassé. D’une maison luxueuse, le voici allant d’hôtel en motel miteux.
J’ai eu devant les yeux une partie d’échecs entre deux hommes intelligents, retors, calculateurs qui ne laissent rien au hasard. Au début de la poursuite, c’est l’enquêteur qui a un coup d’avance. Lorsque Walker achète le livre de Shepherd, c’est lui qui prend l’avantage. Mais alors, quelle maîtrise des deux côtés, quel professionnalisme ; surtout éviter l’aléatoire, essayer de tout prévoir, de jouer avec deux ou trois coups d’avance. Ce système ne permet aucune émotion, à se demander comment Walker peut museler ses états d’âme car, il le sait, il ne verra plus jamais ses enfants, surtout le petit dernier. L’émotion est dans le registre de Sarah, l’épouse de Walker qui doit faire face à la disparition brutale de son mari et, pire encore, à la découverte qu’il est en vie et qu’il a volontairement disparu. Comment vivre avec cela ? Comment comprendre alors que rien ne laisse prévoir ce passage à l’acte ? Comment ne pas craquer et crier sa haine alors que pour les autres, qui ne savent pas, c’est presque un martyr ?
Un livre très bien mené, même si le début est un peu énervant, tant de bonheur, de réussite pourrait rendre jaloux ! Un peu de sérieux, je ne suis pas arrivée à lâcher le livre. L’alternance des trois voix, surtout lorsque les deux hommes se lancent dans une course poursuite à qui place ses pions le premier rend le déroulement palpitant.
Une course poursuite mentale et physique que je vous recommande.
L'homme qui s'envola est un roman qui serait totalement passé inaperçu chez moi si un ami ne me l'avait pas mis entre les mains en me disant, « tiens, lis-le ».
Il est resté quelques temps dans ma PAL mais comme je voulais le rendre, et le lire évidemment avant, je l'ai récemment sorti et j'ai bien fait.
John Walker est ce que l'on appelle communément un homme qui a réussi. Il est à la tête d'une entreprise florissante qui brasse des millions, a épousé une femme délicieuse à tous points de vue, a trois magnifiques enfants qu'il aime et qui le lui rendent bien. Et pourtant… Et bien il n'est pas - plus heureux - car il lui manque l'essentiel: du temps. Esclave des temps modernes, acculé par ses très nombreuses activités professionnelles et ses devoirs envers sa famille, il n'a plus le temps de vivre. Pour glander, aller au ciné, aller à la pêche si l'envie lui en prenait. Il en a marre des obligations et veut vivre comme bon lui semble. Et lui vint alors l'idée d'organiser sa disparition, faire croire à tout le monde autour de lui qu'il est mort, car il ne faudrait pas non plus en prime qu'il cause de la peine inutilement aux siens en leur disant simplement qu'il n'en peut plus et qu'il préfère divorcer, voir ses enfant un week-end sur quatre et puis basta. Non, faire croire à tout le monde qu'il est mort s'avère être la plus simple des solutions. Sauf qu'un génie de la traque, un chasseur de primes des disparitions étranges et bizarroïdes, croit dur comme fer qu'il est toujours vivant et va partir à sa recherche.
Je n'ai pas boudé mon plaisir avec ce roman, très enlevé et au style alerte, qui ne subit aucun temps mort ou rupture de rythme. On est tour à tour du côté de Walker, puis de sa femme ou du chasseur de prime, chacun ayant une bonne raison de disparaître pour le premier, de le croire mort pour la deuxième ou de vouloir le retrouver pour le troisième. On rit (jaune), on s'amuse, on compatit, on s'esclaffe, on hausse les yeux au ciel pour finalement passer un excellent moment de lecture en compagnie de ce drôle de trio.
La seule chose que je regrette légèrement est la fin qui manque un peu de mordant pour être totalement raccord avec le reste du bouquin.
Walker a tout pour être heureux, riche, une femme et des enfants qu'il aime... mais pas assez de temps pour lui. C'est en faisant ce constat qu'il décide d'organiser sa disparition. Mais c'est sans compter sur l'acharnement d'un fin limier envoyé par la compagnie d'assurances pour enquêter sur sa soi-disant mort (pas question de verser l'assurance vie si preuve n'est pas faite de la mort réelle du disparu). S'engage un jeu de cache-cache /course poursuite à travers le pays entre les deux hommes. le roman est construit avec des chapitres qui alternent les points de vue des différents personnages (Walker, sa femme Sarah et Nick le détective).
Un agréable livre de vacances, on ne le quitte pas même si j'avoue avoir été un peu déçue par la fin. On l'imaginerait très bien adapté au cinéma.
Je ne voulais pas rester sur la petite déception que représentait pour moi « La disparition d’Emilie Brunet » en redonner vite sa chance à Antoine Bello. Et j’ai bien fait car « L’Homme qui s’envola » est un petit bijou. Walker a tout réussi dans sa vie, il est à la tête d’une entreprise de messagerie florissante, il est marié à une femme merveilleuse, a trois beaux enfants en bonne santé, un maison magnifique et tout le monde chante ses louanges. Mais Walker a un problème avec le temps, il a un rapport assez schizophrène avec le temps qui passe, il enrage quand on le lui en fait perdre, et en même temps ça le mine de ne plus en avoir jamais pour lui seul tellement son planning est chargé. Germe un jour dans son esprit une idée extrême : simuler sa mort et disparaitre, jouir de la vie égoïstement comme il n’a jamais pu le faire. Il met son plan murement réfléchis à exécution mais il y a deux choses que le super entrepreneur n’avait pas prévu : qu’il se blesse sérieusement et que la compagnie d’assurance vie lance une enquête sur sa pseudo mort. Le détective privé qu’elle charge de cette enquête est redoutable et très vite, il acquiert la conviction puis la preuve que Walker est en vie. S’engage alors un jeu de chat et de souris qui ne laisse à Walker aucun répit. Construit en 3 parties, le roman de Bello se dévore tout seul, la première partie montre un Walker qui laisse l’idée de disparaitre l’envahir, prépare son plan (qui sur le papier est parfaite) et le met à exécution. Dans la deuxième partie, Walker comprends qu’il n’est pas aisé de survivre de la façon qu’il a imaginé et Sarah, sa femme, entame un deuil douloureux, jusqu’à ce qu’un détective lui prouve qu’elle n’est pas veuve, qu’elle a été abandonnée. Furieuse, elle engage le détective pour traquer son mari, ce qui fera l’objet de la troisième partie. Le chat chasse la souris dans toute l’Amérique, la souris se joue du chat, devient un peu parano puis de retourne contre lui. C’est un duel à distance entre deux notions, celle de la Liberté et celle de la Responsabilité et au-delà des techniques redoutables déployées par Nick pour tracer le fugitif (c’est instructif et passionnant, voire un peu anxiogène), c’est bien cette lutte entre deux hommes très intelligents mais qui n’ont pas la même conception de l’Honneur et du Libre Arbitre qui passionne. La fin, très belle, très douce et presque poétique, m’a beaucoup plu, alors j’ai longtemps cru que Bello se dirigeait vers une fin noire, cruelle et ironique. « L’Homme qui s’envola », un roman court, dont tous les personnages sont attachants, parfaitement construit et qui prouve encore une fois qu’Antoine Bello sait raconter des histoires folles, tout en les rendant passionnantes et curieusement crédibles !
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