"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Roman d’atmosphère sur fond de nocturnes parisiens. Un caviar littéraire !
Jean, devenu écrivain, retrouve un calepin du temps de sa jeunesse estudiantine.
Il va remonter le cours du temps en nous invitant sur les traces d’une mémoire prise dans les rets d’un lointain écho où le souvenir d’une courte relation, nimbé de silhouettes aux auras secrètes et comploteuses, va nous plonger dans une histoire inquiétante et tendue, tout en faisant planer l’indolence de l’insouciance.
« Tous ces détails me reviennent dans le désordre, par saccades, et souvent la lumière se brouille. Et cela contraste avec les notes précises qui figurent dans le carnet. »
Le jeune homme aura fréquenté une dénommée Dannie, qui à son tour lui aura présenté cinq personnages. Il ne saura jamais vraiment rien d'eux sinon qu'ils sont intrigants.
« Les vraies rencontres sont celles de deux personnes qui ne savent rien l’une de l’autre, même la nuit, dans une chambre d’hôtel. »
Il se fera arrêter et interroger par la police qui rapidement comprendra que Jean est hors cause dans l’enquête qu’ils mènent sur ladite Dannie.
De cafés en hôtels, de chambres en appartements, Jean continuera à fréquenter la jeune femme devenue mystérieuse. Chaque soir pendant trois mois, ils sillonneront le tout Paris dont ce mur de la prison de la Santé qu’ils longent à plusieurs reprises. Une rue sombre et sans fin.
La plume de P. Modiano est prodigieuse pour créer des lavis d’ombres et de lumières entretenant ainsi l’effet d’inquiétude où présence et absence se confondent comme dans les rêves.
Par vagues douces, les sentiments d’incertitude et de culpabilité font monter le récit en puissance.
« Oui, coupables de quoi ? »
En quête du temps passé, l’âme des années 60 ressurgit sur le Paris de 2012 pour une belle balade parisienne à la recherche de ce qui nous échappe.
Ça ne se lâche pas. Ça se déguste.
Jean ,nous conte sa rencontre avec Dannie ,une femme mystérieuse aux multiples identités qui côtoie des personnes peu fréquentables.A travers ses carnets de note et les rues du 15ème arrondissement ,il essaye de remonter le temps pour comprendre ce qui a pu se passer à cet époque et essayer peut-être de retrouver Dannie ou les protagonistes de cette étrange période.
Une ambiance particulière avec ce livre, qui revient sur les souvenirs de Jean qui raconte Dannies, une jeune femme énigmatique. C'est un peu décousu, sans réelles histoires plutôt une succession de faits, d'ambiances, d'anecdotes et de rencontres. On ne sait pas où l'on va, mais on se laisse mener porté par les mots, les souvenirs, les rues de Paris, toute cette époque du début des années soixante.
Un livre que l'on referme avec pas mal de questions, sur qui était Dannies, quel rôle a t elle joué dans cette enquête qui reste elle aussi assez trouble, qu'est elle devenue ... et pourquoi ce titre. Sans pour autant rester sur ma faim, j'ai aimé les mots, ce voyage proposé par Modiano et peu importe si je n'en ai pas tout saisi, il m'en restera des sensations.
Jean, le narrateur, que l'on devine plus très jeune, tente de faire revivre un pan de sa jeunesse, l'époque où il sortait avec Dannie, une jeune femme très mystérieuse. Celle ci-était en relation avec un étudiant marocain, et un groupe de ses proches, aux activités plutôt louches. Aidé de son calepin noir, dans lequel il avait pris de nombreuses notes, et de quelques pages d'un dossier de police qu'un inspecteur à la retraite lui a remis vingt ans plus tôt, Jean parcourt les rues de Paris, à la recherche de ses souvenirs.
Dans ce travail de mémoire, Patrick Modiano semble prendre un malin plaisir à essayer de nous égarer : incessants aller-retours entre le passé et le présent ; peu de repères chronologiques ; phases du passé présentées dans le désordre. On suit le fil, désordonné, des pensées et rêveries du narrateur. Il faut arriver au bout de la lecture pour être capable de reconstruire et comprendre la courte histoire qui relie Jean et Dannie.
Evidemment, c'est particulièrement bien écrit ; donc pas de lassitude de lecture. Et comme le roman est très court, on en vient à bout rapidement, en ayant gardé en mémoire tous les éléments permettant de revivre dans le bon ordre les quelques mois de la relation des deux principaux personnages.
C'est le premier Modiano que je lis - nul n'est parfait ! Je comprends tout à fait que l'auteur ait été primé à de nombreuses reprises. Mais c'est une forme d'écriture et de narration qui m'ont beaucoup étonné, qui ne laissent pas indifférent.
Un véritable bijou de littérature... Comme toujours chez Modiano, le narrateur se retourne sur son passé et se souvient d'une femme qu'il a aimé, et qui a disparu. Tout est dans le style inimitable de l'auteur et dans la nostalgie qu'il sait nous faire partager.
Patrick Modiano arrive encore à nous passionner avec ses « vieilles » histoires du Paris des années 1960. L’argument du livre est ténu mais le talent de cet auteur est justement de nous emmener dans le dédale de ses aventures réelles ou imaginaires. Modiano est à la recherche des individus perdus de vue depuis sa jeunesse et on suit sa quête à chaque livre
toujours attendu les romans de p modiano, pourquoi ? parce qu il excelle dans sa vision de la vie parisienne et la avec l herbe des nuits, encore un sans faute. Entre peregrinations poetiques dans les rues de paris et enquete sur un vieux meurtre, cela donne un superbe roman noir impressionnant
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