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Lettres à sa fille

Couverture du livre « Lettres à sa fille » de Calamity Jane aux éditions Rivages
  • Date de parution :
  • Editeur : Rivages
  • EAN : 9782743627805
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

« Ma chérie, Ceci n'est pas censé être un journal, et il se peut même que ça ne te parvienne jamais, mais j'aime à penser à toi en train de le lire, page après page, un jour dans les années à venir, après que je serai partie. » Le 8 mai 1941, Jean McCormick, invitée de l'émission « We The People... Voir plus

« Ma chérie, Ceci n'est pas censé être un journal, et il se peut même que ça ne te parvienne jamais, mais j'aime à penser à toi en train de le lire, page après page, un jour dans les années à venir, après que je serai partie. » Le 8 mai 1941, Jean McCormick, invitée de l'émission « We The People » sur CBS, déclare être la fille de Calamity Jane et détenir en sa possession les lettres que sa mère lui a écrites durant vingt-cinq ans. Le monde entier découvre alors une Calamity Jane sensible et aimante, une femme rongée par le remords d'avoir abandonné son enfant qu'elle ne pouvait élever. Cette femme d'exception, figure emblématique du Far West, voulait que sa fille connaisse une vie stable et profite d'une éducation solide. Elle la fit adopter à l'âge d'un an par un couple originaire de l'Est, Jim et Helen O'Neil.

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Articles (1)

  • La Bibliothèque des romans épistolaires
    La Bibliothèque des romans épistolaires

    Le goût pour l’écriture, la passion des mots, le besoin de s’exprimer sont autant de raisons de prendre la plume et de coucher ses pensées sur du papier. Insolites, désinvoltes ou informatives, les lettres demeurent un moyen d’expression traditionnel.

Avis (2)

  • Cet ouvrage permet la rencontre entre le·a lecteur·rice et Calamity Jane, dont l’esprit d’une grande générosité est pourtant bel et bien marginalisé. À l’audace sans commune mesure pour une femme de l’époque, cet esprit libre dévoile alors quelques lettres rédigées dans un carnet rapiécé où...
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    Cet ouvrage permet la rencontre entre le·a lecteur·rice et Calamity Jane, dont l’esprit d’une grande générosité est pourtant bel et bien marginalisé. À l’audace sans commune mesure pour une femme de l’époque, cet esprit libre dévoile alors quelques lettres rédigées dans un carnet rapiécé où chaque mot offre une méditation sur l’amour maternel pour sa polissonne adorée et passionnel pour un homme dont elle ne cesse de réhabiliter l’union romantique. En outre, ce témoignage épistolaire déroule une carte postale pittoresque d’un temps et d’une culture fantasmé·e·s et qui a servi de toile de fond pour tout un paysage cinématographique et littéraire. Cette recette au fumet inattendu et délicat laisse pour autant un goût regrettable au bord des lèvres par la remise en cause de l’authenticité de ces missives, dont la maison d’édition ne pipe mot : trahison captieuse ou magnétisme prémédité ?

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  • Il faut avoir vu, sur Arte le 11 octobre dernier, le film de Gregory Monro « Calamity Jane, légende de l’Ouest » (production Marie-Cécile Destandeau) pour comprendre dans quel cadre et dans quelle ambiance cette femme a vécu, ce qui a pu l'amener à se séparer prématurément de sa...
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    Il faut avoir vu, sur Arte le 11 octobre dernier, le film de Gregory Monro « Calamity Jane, légende de l’Ouest » (production Marie-Cécile Destandeau) pour comprendre dans quel cadre et dans quelle ambiance cette femme a vécu, ce qui a pu l'amener à se séparer prématurément de sa fille.
    Conduites risquées de diligences, longues galopades sur son cheval Satan, batailles contre les hors-la-loi et contre les Indiens, bagarres violentes avec les femmes qui la jalousaient, elle a tout connu, tout voulu connaître.
    Ses lettres sont un pâle reflet de ce qu’elle a traversé, sans doute par désir de protéger sa fille des inquiétudes qui pourraient l’assaillir. On la voit cependant vivre intensément, puis se consumer peu à peu, tel un feu trop intense, jusqu’à ces derniers mots : « Je n’ai plus longtemps à vivre. J’emporte de nombreux secrets avec moi, Janey. Ce que je suis et ce que j’aurais pu être. Je ne suis pas aussi noire qu’on m’a dépeinte. Je veux que tu le croies. »
    Une personnalité hors du commun dans laquelle on devine un grand fond de souffrance, un tempérament indomptable que seule la maladie et le délabrement physique ont pu dompter.

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