"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
~~ET SI VOTRE FAIBLESSE ETAIT VOTRE PLUS GRANDE FORCE ?
~~Lorsque son père lui annonce qu'il est temps d'avoir une discussion sérieuse, Philip, 14 ans, craint le pire. Il n'a aucune envie que son père lui parle de sexualité. Mais cet échange prend un tournant inattendu quand il apprend qu'il est... un super-héros. Comme ses parents et ses grands-parents avant lui, et comme la plupart des habitants de sa petite ville apparemment si tranquille.
Philip est télékinésiste, il peut déplacer les objets par la pensée. Mais quel intérêt quand on est aveugle ?
Dès le lendemain, lors de son premier jour au lycée, Philip intègre une classe spéciale. La classe des super-héros handicapés. Il est effondré.
Mais pas le temps de se lamenter car un super-criminel menace la sécurité de leur ville. Philip et ses nouveaux compagnons de classe vont devoir maîtriserleurs pouvoirs et montrer à tous de quoi ils sont vraiment capables.
ET SI VOTRE FAIBLESSE ETAIT VOTRE PLUS GRANDE FORCE ?
http://fantasybooksaddict.blogspot.fr/2016/05/les-prodiges-jeremy-scott.html
Nous rencontrons Philip, 12 ans, qui apprend qu'il possède des pouvoirs télékinésistes digne des grands super-héros, tout comme sa famille et la ville entière, qui sont des gardiens de l'humanité. Le seul problème, c'est qu'il est aveugle !
Si dans un premier temps, nous rentrons tout de suite dans le vif du sujet avec l'annonce des pouvoirs de Phillip, la suite est, cependant, assez calme : on découvre tranquillement l'univers dans lequel notre héros évolue en compagnie de ses amis handicapés. Cela peut être un atout car cela permet de bien s’immerger dans le roman, mais aussi un défaut car cela amène de nombreuses longueurs !
Heureusement, cela finit par changer car l'intrigue s'accélère grâce à des rebondissements en tout genre, ainsi qu'à des mystères qui s'accumulent et qui poussent nos héros à l'action !
D'emblée, j'ai trouvé que l'auteur avait su sortir des sentiers battus grâce au thème original qu'il intègre : le handicap ! Eh oui, il arrive à nous montrer avec brio, qu'il est possible de faire de ses faiblesses des forces, si on se sert les coudes ! Je trouve que ce roman prône des valeurs très positives comme le courage, l'entraide... Cela fait énormément de bien !
D'autre part, bien qu'ils aient des caractères très différents des uns des autres, les personnages sont hyper attachants sans pour autant que j'en ai préféré l'un à l'autre. En effet, je trouve qu'ils sont très complémentaires dans la manière dont ils fonctionnent ! Ils s'accommodent sans se plaindre de leur handicap et prouvent à tout le monde qu'ils peuvent aussi bien faire que les personnes valides !
Finalement, mon seul regret, c'est que cela manque de personnages féminins !
Pour conclure, malgré quelques longueurs qui alourdissent le récit, j'ai passé un bon moment grâce à cette intrigue originale ! Vivement que sorte le tome 2 !
Je ne vais pas vous le cacher, les superhéros et moi, ce n'est pas toujours ça... Mais, avouons-le, ça fait quand même rêver, hein ! Alors, quand j'ai entendu parler des Prodiges, j'ai eu très envie d'en apprendre plus. Un monde de superhéros, vraiment ?! Et des superhéros handicapés ? Il ne m'en a pas fallu plus pour me donner envie de me plonger dans ce livre jeunesse, qui semblait toucher des cordes sensibles et des sujets délicats. Tout ce que je craignais, c'était le côté pathos ou la justesse - et un peu l'aspect jeunesse, mais Jeremy Scott s'en sort indemne de tous les côtés !
Le jour où Philip a LA discussion avec son père, les mots qu'il entend ne sont pas ceux auxquels il s'attendait. Et son univers bascule. Sa nouvelle ville n'est pas seulement une ville comme une autre : tous les habitants ou presque sont des gardiens (entendez des superhéros), même les enfants - qui ne le savent pas encore. À douze ans, leur pouvoir se révèle : télékinésie, rayon laser, lire dans les pensées,... Au collège, en plus des matières générales, il aura l'apprentissage de gardien et l'utilisation de ses pouvoirs. Seule ombre au tableau : Philip est aveugle depuis la naissance. Mais il n'est pas le seul superhéros en devenir à vivre avec un handicap. Un handicap, vraiment ?
Quand je commence un roman jeunesse, j'ai toujours peur de deux choses : soit de l'écriture, qui se veut trop jeune, soit du personnage, qui fait beaucoup trop jeune. En me lançant dans Les prodiges, je n'avais aucune idée de ce sur quoi je pourrais tomber. Pas de résumé. Une quatrième de couverture mystérieuse. Vaille que vaille, je me suis trouvée un petit côté aventurière et j'ai foncé tête baissée. Ce fut une réussite !
Bien que jeunesse, par le côté superhéros et par l'âge du narrateur - douze ans -, Les prodiges déborde de maturité, d'espoir et de justesse, même sur le thème du handicap. Ce point finit même par devenir un détail, par s'oublier : il ne devient qu'une différence de plus comme la couleur des yeux, des cheveux, la taille de quelqu'un. Sans pour autant diminuer l'importance de ce thème, et son rôle.
Philip est télékinésiste, mais aveugle. Un handicap qu'il partage avec James, téléporteur. Henry se déplace en fauteuil roulant, et lit dans les pensées ; Bentley, lentement et avec une canne, mais son cerveau carbure. Donnie pourrait être doté d'un très grand superpouvoir, mais il n'en a pas conscience. À eux cinq, ils constituent un groupe d'amis particulier, des superhéros intégrés à une classe d'éducation spécialisée, avec d'autres superhéros handicapés. Quelle ironie ! Philip s'était fait depuis toujours à son handicap, mais s'apprendre superhéros remet petit à petit les choses en questions. Qu'importe la télékinésie s'il ne peut pas voir ?
Pas facile d'être un superhéros quand son superpouvoir est gêné par un handicap. Mais pas impossible non plus ! Philip et ses amis démontrent au fil du roman qu'ils sont tout autant capables d'être des superhéros qu'un superhéros « normal ». D'ailleurs, leur handicap ne fait pas d"eux des jeunes qui ne sont pas normaux, si ce n'est aux yeux des autres... Et finalement, pour parler de ce point important du livre, je le trouve juste superbement traité ! Il n'est pas question qu'on s'apitoie sur James qui a perdu la vue, Henry qui ne marchera jamais, Bentley qui devra toujours s'aider d'une canne. Au contraire, on les regarde évoluer avec, non avec un air blasé de leur part mais plutôt plein d'espoir : ce n'est pas de ressembler aux autres qui fait de nous quelqu'un de normal, ou de mieux. Certains en feront, malheureusement, la leçon.
Jeremy Scott a une narration addictive, des personnages intéressants et un potentiel très prometteur pour un premier roman. S'il y a une suite, j'en serais ! Plus qu'un roman jeunesse, Les prodiges traite aussi de sujets délicats, notamment au début de l'adolescence, là où les superpouvoirs apparaissent aux superhéros [un peu comme la puberté]. S'il souffre de quelques longueurs et/ou incohérences par moments, c'est à mes yeux la seule critique que je pourrais lui faire. Parce qu'en dehors de ça, j'ai ri comme une baleine face à l'humour [de la plume et des personnages], partagé l'action comme si j'y étais et rêvé de superhéros hors-normes [voire de me réveiller avec un superpouvoir - j'aurais aimé que mes parents et moi ayons eu LA discussion de Philip et son père. Voilà.].
L'avis des Reveurs et Mangeurs de Papier
Et si votre faiblesse était votre plus grande force?
Alors qu'il s'attendait à une discussion gênante avec son père, Phil découvre l'existence des superhéros. Oui, ils existent vraiment! Il apprend au même moment qu'il fait parti des jeunes Gardiens, dotés de super pouvoirs. C'est pour cela que sa famille à récemment emménager à Freepoint, une ville qui compte un très grand nombre de super héros, un endroit sûr. Très enthousiaste, Phil doit entrer dans une nouvelle école mais il ne s'attendait pas à être placé dans une classe spéciale. Parce que Phil a aussi un handicap, qui l'empêchera d'utiliser son pouvoir pleinement.
Je ne vous dirais pas de quel handicap il s'agit, ni quel pouvoir Phil détient, mais j'ai été très surprise de suivre ce jeune personnage. Il nous permet de visualiser et d'imaginer son monde d'une façon assez remarquable et c'est là la vraie originalité de ce roman. C'est probablement pour cette raison que j'ai si vite accroché. J'étais très curieux de ce choix. Et c'est un régal. Les réflexions de Phil, sa vision des choses, m'ont très souvent fait sourire.
Phil va rapidement faire la connaissance d'autres superhéros dans la même situation que lui. Dotés de super pouvoirs et handicapés. Des jeunes personnages atypiques, étonnamment matures et terriblement attachants. Ils sont plus forts que jamais, traversent les épreuves ensemble et c'est une belle histoire amitié, solide, qui se forme tout au long du roman. En tant que grand fan de Marvel, j'ai adoré découvrir les pouvoirs des personnages présentés. Certains fascinants, d'autres tout de suite spectaculaire, on en redemande.
Verdict : Un premier tome (qui j'espère en est un!) intelligent, captivant et étonnant ! Avec un scénario héros contre grand méchant très visuel, intéressant et parfois même plus sombre que je ne le pensais. de l'action, de l'humour, des jeunes personnages attachants et courageux malgré les obstacles. Sans oublier un super final! Je ne pouvais passer qu'un agréable moment de lecture.
Philipp n'est pas un gamin de 12 ans ordinaire. Non, il ne peut l'être car il est aveugle mais au delà de cet handicap, il apprend que lui et tous les autres ados de son nouveau collège ne le sont pas non plus car ils sont ... Des super-héros.
Quand vous lisez déjà un pitch de ce genre, que vous avez été bercée par les Marvel de vos cousins étant gamine et que vous aimez les histoires de gamins qui prouvent que vivre avec un handicap n'est pas vivre plus mal qu'un autre alors vous êtes sûre d'adorer Les prodiges.
Le petit gang de gamins que j'y ai rencontré à tout du club des cinq atypique. Ils ont tous un handicap mais aussi un super pouvoir. Ils sont attachants, parfois flippants pour leur façon d'être et en même temps ils m'ont plongé dans une sorte de jeunesse des X-Men que j'ai été bien malheureuse de quitter. Ils font preuve de courage, de doute mais c’est de leur âge et surtout de beaucoup d’autodérision (par exemple cet humour « aveugle » exercé par James et Philipp qui ne peut immanquablement pas ne pas vous faire sourire).
Philipp, notre héros principal est aussi le narrateur et nous pouvons ainsi suivre les aventures de ce petit groupe attachant au travers de ses yeux, si l'on peut dire (exemple de leur humour « aveugle »).
Les épreuves qu'ils vont traverser (qu’elles soient « simplement » dues à la bêtise de leur camarade ou hélas à des événements plus dramatiques), ces épreuves donc vont, eux plus que les autres, les souder, leur faire prendre conscience de leurs faiblesses mais aussi et surtout de leurs atouts . Car ils ne sont pas un mais plusieurs et unis par une amitié que rien ne va modifier. L'humiliation, la douleur physique et morale, la mort même va les frapper et chacun va devoir remonter la pente et évoluer.
Le lecteur va ainsi jouer au voyeur dans leur conscience et découvrir que le handicap de ses enfants n'est pas tant physique pour la plupart que le regard des autres sur eux. Si les gens pensent que vous n'êtes bons à rien ou dangereux, comment croire en soi-même?
Ce qu'ils vont nous prouver au travers de ce récit rempli d'action, de rêves et de cauchemars c'est la force de l'amitié, de l'amour familiale aussi mais surtout que le courage et le talent chez les super-héros n'est pas qu'une question de valide ou non. Car si Philipp pensait au départ avoir été mis au rebut dans cette classe spéciale, il s’avère que cette mise à l’écart va lui permettre de se faire des amis comme jamais il n’en a eu, mais aussi de mettre en avant certaines priorités que ce sont le partage, les échanges et d’oublier que l’égoïsme sordide des grands criminels commence parfois dès la puberté.
Leur propension à compenser leurs faiblesses par leur union va les mener droit dans un complot international et sur des scènes d'action où peu d'adultes se seraient lancés.
La plume de Jérémy Scott est un délice à lire et à suivre tout au long de la trame du récit. Car même s'il nous laisse quelques indices, les personnages comme Philipp, Bentley, Henry et les autres vont nous surprendre par leur maturité acquise dans la douleur, leur courage et leur abnégation.
Chaque personnage a un trait de caractère distinct qui nous le rend attachant à sa manière.
Bentley, le super-intelligent nous rappelle un peu un professeur foldingue avec ses inventions qui vont changer leur vie à tous, Henry est notre professeur Xavier ou encore Donny notre Sinok des Goonies car ce roman est à la fois un mélange des X-men, des Goonies ou du club des cinq le tout sous la plume attractive d’un Jeremy Scott dont le métier de scénariste ressort au travers des scènes d’action aux détails visuels digne d’un son et lumière.
Et les quelques pointes d'humour qu'il soit aveugle ou non permettent aussi aux lecteurs de sourire régulièrement et ce même aux moments les plus surprenants. Il faut dire que l’auteur nous met de suite en situation avec les premières pages et LA révélation que va entendre Philipp. Lui qui s’attendait à une conversation gênante sur le sexe va se voir fortement surpris par l’annonce de son père. Et les réflexions internes qu’il va se faire tout du long ne peuvent que mettre le lecteur dans sa poche dès les premières lignes.
Le final est quand à lui digne d’un Bruce Willis ou d’un Nicholas Cage, il vous surprendra par ses révélations et par le courage dont feront montre nos jeunes héros au péril de leur vie.
C’est donc un vrai coup de cœur jeunesse pour moi , sans conteste.
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