L'ouvrage constitue une comparaison sociologique des processus des mise en oeuvre des fonds structurels européens en deux contextes regionaux différents: la Sardaigne et la Sicile et, tout particulierement, une comparaison entre deux études de cas. La perception juridique des individus de leur liberté, apparaît à l'analyse de nos cas, comme la variable indépendante du développement. L'agence sicilienne bien qu'elle réussisse à s'approprier efficacement les fonds structurels est freinée dans la mise en place de processus d'appropriation efficients par une sorte de confiscation de son autonomie par son groupe politique fondateur. En revanche, le consortium sarde a fondé son succès sur sa capacité de choisir une voie différente de développement, non seulement sur sa capacité à imiter l'exemple d'autres consortiums mais à rivaliser avec eux. Dans un cas comme dans l'autre, c'est l'autonomie dont peut jouir le groupe qui lui permet une appropriation efficiente des fonds. Les acteurs politiques, les experts tout comme les chercheurs en sciences sociales qui étudient la formation de l'action publique et les conditions de son efficacité peuvent trouver dans le volume une analyse empirique
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