L'auteur donne dans ce recueil, ce qu'il a de plus profond en lui, mélange subtil de révolte, d'amour, de colère. Il ouvre une brèche dans la morale bien pensante en relatant par des mots simples les souffrances des uns, la beauté des autres. Il aime, dit-il, les mots qui dansent sous sa plume, l'odeur de l'encre qui noircit de ses pensées le papier glacé qu'il redoute. Il aime écrire les mots qu'il ne sait dire, les fait vivre pour nous les offrir. Il aime tout simplement nous écrire. Il interpelle les braves gens, ceux qui ne voient, n'entendent pas les appels au secours d'une innocente victime. Il s'adresse ainsi aux agresseurs : À vous sombres crétins qui pour une bouchée de pain, menacez, détruisez la vie. Grands, invincibles, un jouet mortel entre les mains, je ne vous en veux pas, je plains vos lendemains...
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