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La documentation dite « magique » de l'Antiquité gréco-romaine recouvre une grande diversité de sources sur des pratiques rituelles qui, notamment sous l'Empire romain, témoignent de l'ampleur des échanges entre cultures du bassin méditerranéen. Dans des rites guérisseurs, des malédictions ou diverses requêtes adressées aux divinités, au carrefour entre la religion et d'autres registres de savoir, des animaux aussi divers et communs que le coq, le pigeon, le chien, les serpents, aussi sacrés que le chat, le faucon, l'ibis ou le scarabée, ou aussi merveilleux que la hyène, le caméléon, la huppe ou le poisson nommé echenêis, sont mis à contribution pour leurs pouvoirs et leurs forces vitales. Cet ouvrage, tiré d'une thèse soutenue à l'École Pratique des Hautes Études, explore des bestiaires comme celui que Pline l'Ancien attribue à des « mages » dans son encyclopédie romaine du Ier siècle de notre ère, celui des recettes gréco-égyptiennes sur papyrus, ou encore le bestiaire d'un grimoire grec plus récent, les Cyranides. Un art de faire une puissance tour à tour animale, humaine et divine, apparaît à l'horizon d'une transformation des savoirs, à l'interface entre les cultures méditerranéennes de l'époque impériale.
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