"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au cours des deux premières décennies de ce siècle, le Café du Dôme fut le lieu de rassemblement de la colonie allemande de Paris. En juin 1914, le galeriste Alfred Flechtheim présente à Düsseldorf, sous le titre Der Dôme, un groupe d'artistes allemands formés à l'école française, communiant dans leur admiration pour Cézanne. Faisant partie d'un vaste réseau de cafés s'étendant à travers toute l'Europe, ce pôle d'animation intellectuelle est le lieu de rendez-vous des jeunes gens nés vers 1870-1880 qui veulent échapper à l'autorité familiale, au carcan d'une formation réactionnaire et aux conventions sociales de l'Allemagne wilhelminienne. Ce cénacle, qui entretient des relations étroites avec les cercles artistiques allemands de Munich et Berlin, est en contact avec les nabis, la «bande» à Picasso, les cubistes de l'Ecole et les fauves, en particulier avec Matisse. Ses efforts incessants en faveur de la propagation de la tradition picturale et de la culture françaises confèrent à cette structure de sociabilité le statut d'une importante cellule de médiation intellectuelle.
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