"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
«Tu veux ma mort, poisson, pensa le vieux. C'est ton droit. Camarade, je n'ai jamais rien vu de plus grand, ni de plus noble, ni de plus calme, ni de plus beau que toi. Allez, vas-y, tue-moi. Ça m'est égal lequel de nous deux qui tue l'autre.
Qu'est-ce que je raconte ? pensa-t-il. Voilà que je déraille. Faut garder la tête froide. Garde la tête froide et endure ton mal comme un homme. Ou comme un poisson.»
Mon premier sera son dernier. Je découvre Hemingway avec cette première oeuvre et je suis remué.
L'histoire d'un pêcheur à la dérive, guidé par un Marlin gigantesque. Une lutte presque sans fin. Il déteste sa main gauche et passe son temps à se demander ce qu'est un ergot osseux. Ce bon vieux Santiago est touchant et bouleversant.
Je crois avoir aimé Hemingway avec ce livre, hâte de lire les autres.
Une jolie histoire assez facile à lire. On a l'impression d'être sur le bateau avec ce viel homme. une profondeur incroyable !
Souvenirs d'enfance... Petit : ce livre d'Ernets HEMINGWAY m'avait touché... étrangement... Une rencontre entre force, passion et humilité...
Pas trop de mots. Juste ce qu’il faut, pour participer, avec le vieux pêcheur, à ces intenses heures de pêche et l’accompagner jusqu’au port. Magistral.
Un roman solitaire.
Un roman dont on sait – sans l'avoir encore ouvert – qu'il aspire à l'apaisement et au calme.
Un roman qu'on lit pour s'isoler du brouhaha extérieur. du chaos quotidien.
Voilà ce que m'a inspiré « le vieil homme et la mer » lorsque je l'ai vu en librairie.
Peut-être à cause de sa couverture.
Peut-être - aussi - parce que j'en avais besoin. de solitude.
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« Tout en lui était vieux à l'exception de ses yeux qui avaient la couleur de la mer et qui étaient joyeux et invaincus. »
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Ce roman c'est l'histoire d'un échec victorieux.
Celui de Santiago, vieux pécheur cubain miséreux. Voilà 84 jours qu'il rentre bredouille de mer. Pourtant, il sait que la providence finira par lui sourire.
Celle-ci apparait au 85ème jour : un poisson - gros comme deux fois son embarcation - mort à l'hameçon. Une bataille impitoyable démarre alors. Une lutte qui durera deux jours et deux nuits.
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« Tu veux ma mort, poisson, pensa le vieux. C'est ton droit. Camarade, j'ai jamais rien vu de plus grand, ni de plus noble, ni de plus calme, ni de plus beau que toi. Allez, vas-y, tue-moi. Ça m'est égal lequel de nous deux tue l'autre ».
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C'est au prix d'un effort surhumain que le vieil homme épuisé parvient à ses fins.
Sur le chemin du retour pourtant, il verra ses efforts réduit à néant : des requins s'attaquent au poisson mort arrimé au bateau.
Arrivé au port, il ne restera de cet espadon - de 6 mètres de long - que sa carcasse pour témoigner de l'exploit du vieux pécheur.
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Ce roman est une belle leçon
D'espoir
De persévérance
De résilience
D‘humilité
Il a la couleur des émotions qui traversent le lecteur
Appréhension
Joie
Colère
Chagrin
tout cela rendu possible par la plume belle, désespérée et rugueuse d'Ernest Hemingway.
A travers une économie de mots - et paradoxalement une puissance du détail - le lecteur est plongé dans l'univers solitaire et taiseux de la mer. Lui aussi se retrouve seul dans son embarcation, au milieu de l'océan. Un endroit calme, propice à l'introspection.
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Le saviez-vous : « le vieil homme et la mer » est le dernier roman publié du vivant d'Ernest Hemingway. Il a reçu le prix Pulitzer et a permis à son auteur d'avoir, un an plus tard, le prix Nobel de littérature pour son oeuvre.
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Ce roman est mon « premier Hemingway » et j'ai très envie de poursuivre mon exploration de l'oeuvre de cet auteur ainsi, avez-vous un roman à me recommander ?
Le vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway
Un vieil homme prend la mer seul pour pêcher. Sa barque va dériver mais il aura pêché un énorme poisson. Il faut désormais le ramener.
J’ai lu ce livre adolescente et j’avais beaucoup aimé. Je me souviens encore (même si ce n'est pas si loin que ça mon adolescence…) de toute la tristesse éprouvée pour cet homme seul dont personne ne peut constater la réussite. Quelques années plus tard, j’ai été aussi plus sensible au tableau de la nature offert, puis à la lutte dans laquelle il doit s’engager, contre son propre corps et contre la mer.
J’ai beaucoup aimé le style et été très touchée par ce vieil homme, sa détermination et son endurance.
Santiago, vieux pêcheur a la poisse, depuis quelque temps, il ne ramène plus rien de ses sorties en mer.
Mais, lors d’une dernière sortie, la chance lui sourit. Après une longue et âpre lutte, il réussit à attraper un énorme espadon qui , malheureusement, sera dévoré par une horde de requins lors de son retour au port.
Ce huis-clos entre le vieil homme et l’espadon nous tient en haleine jusqu’au renoncement de l’espadon. Le vieil homme, à bout de forces ne profite pas longtemps de sa victoire. Il doit à son tour renoncer à sa prise et se résigner, à nouveau à rentrer bredouille au port, mais avec l’immense carcasse de son espadon, témoin de sa lutte acharnée, encore arrimée à sa barque.
Cet ultime livre d’Hemingway, d’un style sobre, sans artifice se lit d’une seule traite et nous captive par la force de sa narration. C’est le récit du renoncement et de la résignation face à la fatalité et de la sagesse du vieil homme qui sait s’incliner face au destin.
Ce petit ouvrage de 148 pages est une œuvre majeure de ce grand auteur qu’est Ernest Hemingway.
Prenez place à bord du bateau de Santiago, en direction des côtes de la Havane.
Cette histoire ne raconte pas seulement le quotidien d'un vieux pêcheur cubain, mais elle offre une véritable leçon de vie. Santiago est un vieux pêcheur, qui, depuis quatre-vingt-quatre jours fait preuve de malchances en revenant au port avec des filets désespérément vides. Son jeune ami Manolin et ancien compagnon de pêche, plein d'espoir et regrettant de ne plus l'accompagner en mer décide de lui donner deux belles sardines servant d'appâts avant sa prochaine sortie.
Une fois sur son bateau, Santiago voit enfin la chance lui sourire. Il attrape enfin sur sa ligne un gros marlin. Au moment de le remonter, le vieux pêcheur se rend compte que la chose ne va pas être si simple, et, il s'ensuit une véritable lutte physique et émotionnelle entre l'homme et le poisson qui durera plusieurs jours avant que l'un des deux prenne le dessus sur l'autre...
Cette histoire pleine de morales est intéressante à lire à différents moments de la vie.
J'ai lu pour la première fois cet ouvrage lorsque j'avais une dizaine d'année. J'avais le souvenir d'une histoire d'amitié entre un pêcheur et un enfant et d'une fin triste car malgré ses efforts, Santiago n'était pas récompensé. En le relisant dernièrement, j'ai perçu les choses différemment. J'ai apprécié de voir l'espoir et la persévérance du vieux cubain. Malgré une certaine fatalité des évènements, l'auteur nous rappelle que jamais rien n'est acquis dans la vie, et que, comme Santiago, il faut toujours continuer à avancer et à se battre.
Ernest Hemingway, par son style et son écriture, m'a fait partir en pleine mer en compagnie de Santiago, et, j'espère que d'autres personnes prendront autant de plaisir à lire ce livre que j'en ai eu.
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