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Dans les années soixante, l'humoriste Pierre Dac remarquait : « Il est encore trop tôt pour dire s'il est déjà trop tard. » Ce n'est malheureusement plus le cas aujourd'hui. Après le quatrième rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat) de 2007, et plus encore depuis son actualisation par les climatologues à la réunion de Copenhague de mars 2009, nous savons qu'il est désormais trop tard.
Notre civilisation matérielle et productiviste rencontre aujourd'hui les limites de son développement : ce sont les limites de la planète elle-même, mise au service de notre frénésie consumériste. Cette prise de conscience est assurément l'événement le plus décisif de notre temps. L'urgence écologique appelle des transformations radicales de nos modes de vie. Ces changements ne peuvent se concevoir que dans un nouveau rapport au temps. Réintroduire de la proximité et de la lenteur dans les processus de production et de consommation, réduire le temps de travail, réapprendre à s'occuper de nos proches et de nos amis, comme nous désaliéner de nos conditions de travailleurs forcenés sont des enjeux essentiels. En un mot, rechercher les liens plutôt que les biens. Il nous faut donc transformer nos rythmes sociaux pour que nous puissions retrouver le temps de vivre.
L'ouvrage de Serge Latouche et Didier Harpagès permet de mieux comprendre cette notion de décroissance trop souvent caricaturée.
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