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Dans la lignée de Iain Pears et d'Arturo Pérez-Reverte, ce thriller érudit, qui connaît un triomphe international, entraîne le lecteur dans un jeu de piste passionnant à travers les secrets de l'oeuvre de Jérôme Bosch.
2013 : Madrid. Le Prado.
Le Jardin des délices, célèbre triptyque du peintre flamand Jérôme Bosch, a été vandalisé par un prêtre dominicain. Le religieux, convaincu que l'oeuvre dissimule un dangereux secret susceptible de nuire à l'Église, a lancé du vitriol sur le tableau avant d'être maîtrisé par les gardiens du musée.
Restaurateur de tableaux, Michael Keie se voit confier la tâche délicate de remettre le triptyque en état. Très vite, il fait une découverte stupéfiante : à plusieurs endroits, les couches de peinture altérées laissent transparaître des symboles cachés. Avec l'aide de son collègue madrilène Antonio de Nebrija, un vieil érudit fantasque, Keie va tenter de déchiffrer ces signes étranges.
1510 : Petronius Oris arrive à Bois-le-Duc dans les Flandres pour travailler aux côtés de Jerôme Bosch. Alors que la cité est envahie par les sbires de l'Inquisition, Petronius découvre que Bosch, initié à un secret hérétique, travaille en secret à un mystérieux triptyque.
Avec ses deux enquêtes parallèles, l'une dans le présent, l'autre dans le passé, qui se font écho pour percer le secret du célèbre Jardin des délices, Peter Dempf fait preuve d'une incroyable érudition et nous offre un suspense magistral qui tient en haleine jusqu'à la dernière page.
Premier ouvrage traduit en français de Peter Dempf, auteur allemand d’une quinzaine de romans historiques et d’œuvres pour la jeunesse, « Le Mystère Jérôme Bosch » – publié en Allemagne en 2007 – balade le lecteur dans le monde fantasmagorique du peintre flamand.
Le roman se déroule sur deux époques : 2013 et 1510. Avec la peinture flamande en fil rouge et plus exactement celle de Jérôme Bosch au travers de son célèbre triptyque « Le Jardin des délices ». Et les mystères que recèlerait le tableau. Lequel est conservé au musée du Prado à Madrid.
C’est là que commence le roman lorsqu’un prêtre dominicain vitriole le tableau. Il est convaincu que l’œuvre recèle un secret préjudiciable à l’Église. Michael Keie, restaurateur de tableaux, est chargé de réparer les dégâts. Il découvre sous les parties abîmées ce qui semble être un message. Avec l’aide d’Antonio de Nebrija, un collègue madrilène âgé, fantasque et érudit, il se plonge dans l’histoire du tableau.
Et nous voici à Bois-le-Duc, la ville flamande sous le joug de la féroce Inquisition, où réside et peint Bosch en 1510. Arrive Petronius Oris, un jeune peintre talentueux bien décidé à se faire admettre comme élève par le maître. Le jeune homme découvrira de troublants secrets…
Le lecteur est vite happé par ces deux enquêtes qui s’entremêlent habilement. Si le procédé n’est pas nouveau – Éric Giacometti et Jacques Ravenne avec leurs aventures du commissaire Marcas – et si le monde de l’art a inspiré de nombreux romanciers – Iain Pears avec ses héros Jonathan Argyll et Flavia di Stefano, ou encore Arturo Pérez-Reverte (« Le Tableau du maître flamand »), Peter Dempf en maîtrise parfaitement les règles. Un seul bémol à ce roman historique, le démarrage quelque peu laborieux, mais le plaisir pris ensuite à l’évocation de la Renaissance flamande et de cet Ovni qu’y représente Bosch compense largement les faiblesses du début.
Un prêtre vient de jeter un produit chimique sur le jardin des délices de Jérôme Bosch, dans le but de le détruire. Arrêté, il est suivi en psychiatrie. Sa psy ne tarde pas à se mettre en contact avec les deux restaurateurs du tableau, prétextant que le prêtre ne veut pas parler aux femmes. Pour l'un d'eux, elle a tendance à s'intéresser de trop près au tableau. D'autant plus qu'ils trouvent caché derrière la peinture abîmée, des symboles mettant la femme sur un piédestal, ce qui inquiète le représentant de l'Eglise. Il se met alors à raconter l'histoire du tableau. Plusieurs chapitres sont alors dédiés à Jérôme Bosch et son apprenti. J'ai plongé dans le 16ème siècle avec "délice", au temps de la secte des Adamites et des inquisiteurs. Quant à la période contemporaine, elle comportait souvent quelques longueurs et ce fut parfois difficile de suivre toute l'histoire, étant donné la multitude de personnages, du passé ou actuels. Certaines questions sont restées sans réponses. C'est dommage car le récit est absolument captivant.
Un prêtre vient de jeter un produit chimique sur le jardin des délices de Jérôme Bosch, dans le but de le détruire. Arrêté, il est suivi en psychiatrie. Sa psy ne tarde pas à se mettre en contact avec les deux restaurateurs du tableau, prétextant que le prêtre ne veut pas parler aux femmes. Pour l'un d'eux, elle a tendance à s'intéresser de trop près au tableau. D'autant plus qu'ils trouvent caché derrière la peinture abîmée, des symboles mettant la femme sur un piédestal, ce qui inquiète le représentant de l'Eglise. Il se met alors à raconter l'histoire du tableau. Plusieurs chapitres sont alors dédiés à Jérôme Bosch et son apprenti. J'ai plongé dans le 16ème siècle avec "délice", au temps de la secte des Adamites et des inquisiteurs. Quant à la période contemporaine, elle comportait souvent quelques longueurs et ce fut parfois difficile de suivre toute l'histoire, étant donné la multitude de personnages, du passé ou actuels. Certaines questions sont restées sans réponses. C'est dommage car le récit est absolument captivant.
Thriller historique ...
J'attendais tellement de ce livre !!! Grosse déception qui m'a valu une belle panne de lecture ... Je n'ai pas été transportée dans cette histoire ! ni par les personnages ... Pourtant tout ce que j'aime se retrouve dans ce livre : l'art, l'enquête, l'inquisition ... Dommage !
Avant de commencer ce livre, j’avais autant d’impatience que d’appréhension. En effet, ce type d’histoire est exactement ce que j’aime, mais… forcément, avec le synopsis, on pense au livre d’Arturo Perez-Reverte, Le tableau du maître flamand, qui est d’ailleurs une référence rappelée sur la quatrième de couverture. Or, quand j’ai lu ce livre, il y a longtemps (et je ne l’ai pas relu, et pour cause), j’avais été profondément déçu. Autant l’histoire était plutôt bien ficelée, autant j’avais eu l’impression d’une fin bâclée : si je ne me souviens plus des détails, j’avais eu le sentiment que l’auteur ne savait pas comment donner des réponses à toutes les questions qu’il avait lui-même soulevé. Et je craignais un peu de voir l’histoire se répéter avec Le mystère Jérôme Bosch. C’est d’ailleurs toujours le risque lorsque, dans l’accroche d’un livre, on fait référence à d’autres ouvrages (pour ma part, je préfère que l’on ne cherche pas à me donner trop de références, qui sont en réalité essentiellement une accroche marketing – petite remarque à destination du cherche midi !).
On entre très vite dans le livre : de mémoire, dès la page 12, j’étais dedans. Et la façon d’amener la partie historique de l’histoire m’a semblée très fluide. J’ai très rapidement accroché au personnage de Petronius. Le mystère qui entourent les personnages de Zita, de Jérôme Bosch, de Jacob Von Almaengien accompagne bien la progression de la narration.
Même si la fin du livre laisse en suspens un certain nombre de question – l’auteur l’écrit d’ailleurs : page 432, à 10 pages de la fin du livre, il fait dire à Antonio de Nebrija « … mes questions restent sans réponse », des réponses qui ne figurent pas dans les pages qui restent – ce n’est pas, et de loin, aussi frustrant que chez Arturo Perez-Reverte !
En revanche, je me demande s’il s’agit véritablement d’un thriller. Même si on a droit à quelques scènes de torture, même s’il y a plusieurs meurtres, je n’ai pas totalement le sentiment d’avoir lu un thriller. Car l’enjeu du livre n’est pas la résolution de ces meurtres, mais plutôt l’histoire du tableau. C’est donc, de mon point de vue, davantage une énigme historique qu’un thriller. Mais, au total, ce qui compte, c’est de savoir ce qu’il en est de la lecture, non ?
La partie historique est parfaitement à mon goût. On apprend des choses sur la façon de voir les choses à l’époque, sur la façon dont l’inquisition fonctionnait, mais aussi sur la vie courante… Mais, surtout, ce que j’ai trouvé particulièrement intéressant, c’est ce que je considère être le message principal du livre, réflexion sur la place de la femme dans nos sociétés. Il s’agit, en plus, d’un sujet d’actualité, et qui bénéficie, dans cet ouvrage, d’une approche plutôt originale.
Bref, j’ai passé un excellent moment de lecture ! Je recommande ce livre à tous ceux qui apprécient les énigmes historiques !
La quatrième de couverture annonçait un suspense magistral ... Fort heureusement ce n'est pas pour cela que j'avais craqué pour ce titre, mais pour sa couverture, illustrée d'une scène tirée du tableau 'Le jardin des délices' de Jérôme Bosch ... dans l'espoir (réalisé) de pouvoir cocher l'item 'Peinture' de mon challenge de lectures 2019 !
En 2013, au Musée du Prado, à Madrid, un homme asperge cette toile de Jérôme Bosch de quelques gouttes de vitriol. Arrêté immédiatement il est enfermé dans un hôpital psychiatrique aux fins de comprendre les motifs de son acte.
Restaurateur de tableaux, le berlinois Michael Keie rejoint son collègue espagnol pour réparer les dégâts faits au tableau. Et là : surprise, l'acide a révélé des symboles cachés !
Poursuivant toujours sa recherche des motivations du vandale, sa psy contacte les restaurateurs. De la rencontre avec ce prêtre détestant la gent féminine, ils vont apprendre l'existence d'un manuscrit de 1511, où Petronius Oris, élève de Jérôme Bosch raconte la vie quotidienne d'un Bois-le-Duc (S'Hertogenbosch) où inquisiteurs et disciples adamites se font une guerre sans pitié au nom de la vérité religieuse ...
Le roman alterne entre scènes madrilènes modernes et la Hollande du XVIème siècle, cette dernière étant majoritairement présente.
J'ai trouvé inutiles les passages récurrents du récit dans le présent qui hachaient la fluidité de la lecture. Confinés en introduction et conclusion, ils auraient certainement gagné en force.
Un roman globalement longuet, qui ne m'a pas réellement convaincue ... mais qui m'a donnée envie d'approfondir ma connaissance de l'oeuvre de Jérôme Bosch.
Si vous aimez l'art, l'histoire et les enquêtes alors ce livre est pour vous.
L'histoire commence, à Madrid, au musée du Prado. Un prêtre a vandalisé le très célèbre triptyque du Jardin des délices peint par Jérôme Bosch au début du XVIè siècle dans les Flandres. Michael Keie est chargé de le restaurer avec l'aide de l'historien Antonio de Nebrija. Les traces de vitriol ont révélé des symboles cachés sous les couches de peinture du tableau. Mais quand arrive Grit Vanderwerf, la psychologue qui suit le religieux vandale, c'est le moment de repartir dans le passé, jusque dans les entrailles du tableau.
"Le mal et la tromperie. Seules les personnes qui examinent avec attention le tableau remarqueront le message que votre maître a glissé ici."
En effet, l'homme d'Eglise connait l'histoire de ce tableau, du peintre et des compagnons qui l'ont exécutés, ainsi que l'histoire qu'il raconte. Les conversation avec ce mystérieux Baerle vont nous faire plonger dans l'époque très mystique des origines du Jardin des délices. On va alors suivre Petronius Oris compagnon dans la maison de Jérôme Bosch à Bois-le-Duc. Jérôme Bosch n'est alors pas très bien vu dans la cité, il est accusé d'appartenir à la secte des Adamites.
"Votre peintre, il divise le monde en deux : il y a ceux qui l'idolâtrent, et ceux qui aimeraient le voir rôtir en enfer."
N'étant pas calée en art et en symboles religieux, certains passages ne m'ont pas vraiment parlé. Je me suis un peu perdue dans le lexique spécifique. J'ai souvent dû me référer à des images du tableau trouvées sur internet pour visualiser ce qui était énoncé dans le livre. Mais sans en comprendre toutes les caractéristiques, le côté création, artistique de l'époque se révèle captivant par moment.
"Pour répondre à votre question, Petronius, l'homme est un être étrange. Donnez-lui un tableau représentant quelque chose d'inconnu ou de démoniaque, il pense aussitôt que c'est l'oeuvre du diable. Et pourtant, c'est uniquement l'imagination qui guide le pinceau du peintre. Dans la réalité, seule la vie est envahie par le mal, la créativité est innocente, exempte de tout péché. Cette créativité est infinie, tandis que notre pensée reste enfermée dans les rets de nos erreurs."
Passé cet aspect très propre au sujet, j'ai trouvé assez intéressant de remonter dans le temps et parcourir l'histoire de ce tableau. le côté complotiste et secte du sujet m'a un peu plus emballée que le côté artistique. J'y ai trouvé un petit côté Da Vinci Code.
Mais ce que je regrette le plus, c'est que la plus grande partie du roman se passe à l'époque où le tableau a été peint. Finalement, peu de chapitres se passent à Madrid lors de la restauration du tableau. J'aurais vraiment aimé que les deux restaurateurs s'impliquent plus dans l'enquête pour déchiffrer les symboles mis à nu par l'acte de vandalisme. Heureusement, les longs passages se déroulant à Bois-le Duc, dans la maison de Jérôme Bosch sont assez fascinants. Les personnages sont tous sombres, et mystérieux. Préserver les secrets entourant le tableau est un réel enjeu, tous courent des risques.
"Celui qui trahit le secret doit mourir. L'enjeu est trop important. Une vie pour en sauver des dizaines d'autres. Les dominicains font la loi dans cette cité. Depuis qu'ils sont ici, la mort est partout."
Concernant le dénouement, je n'ai pas été plus surprise que ça, cela me semblait complètement dans la continuité du reste du roman.
En résumé, je dirais que le mystère Jérôme Bosch est un thriller mi-artistique, mi-historique qui saura plaire aux amateurs d'art. Si le côté thriller ne m'a tellement convaincue, ni passionnée, j'ai été très intéressée par ce tableau et par l'histoire de la secte qui l'entoure.
https://ellemlireblog.wordpress.com/2018/10/29/le-mystere-jerome-bosch-pete-dempf/
Un véritable moment d'érudition, de belle écriture et de mystère de l'art. Une histoire qui se passe entre deux époques 1510 et 2013. On suit les aventures de Petronius Oris, un jeune peintre qui vient pour apprendre aux côtés de Jérome Bosch. Mais aussi deux brillants historien de l'art et restaurateurs en 2013 qui cherchent à découvrir les mystères d'un tableau du maitre. Quelques 450 pages de pur bonheur.
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