Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
Ce récit - qui est aussi une satire et une sorte de pamphlet - commence par ces phrases:«Deux centième jour de ma captivité! Je compte, je recompte. Je ne peux pas me tromper. Je me trompe. Je suis normal, je suis équilibré:je me le redis. Je dois me le redire sans cesse. En six mois, j'ai vécu plusieurs vies. Je distingue entre le réel et le flou. Mon esprit est intact:non, il s'est dilaté, au point que mon crâne en éclate.»À la fin du récit on trouve ces phrases-ci:«Je ne garde aucune tendresse pour ma patrie:démocratie de la lâcheté, spectacle permanent, décadence de luxe. Il n'est pas raisonnable de penser ainsi, mais qui oserait exiger un autre comportement de moi? J'ai été un prisonnier convenable:pourquoi serais-je un homme libre comme les autres? Je m'arroge le droit de remettre en cause mon être le plus profond, et en même temps, l'ensemble de mes contemporains. J'ai mal à ma planète, ce qui est trop vaste:j'ai mal avant tout à mon Europe et à ma France.»La confession de cet otage - héros lamentable d'aujourd'hui - s'achève ainsi:«Très calme, je voudrais appartenir à une autre civilisation que la mienne.»
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