Avec plus de 50% de divorces, un nombre non répertorié, mais important, de re-mariages et d'unions libres, un pourcentage très élevé de personnes qui préfèrent le PACS au mariage, on peut dire que l'institution "mariage" est pour le moins en désaffection.
Et pourtant elle a un sens et une utilité tant pour les couples que pour la société.
A quoi cette désaffection tient-elle : à ceux qui y recourent, c'est-à-dire aux couples, dont l'incertitude est connue, ou à l'inadéquation de l'institution, au rôle qu'on veut lui faire jouer ? Ici, pour démontrer que l'institution actuelle du "mariage", qui est une production humaine et donc susceptible d'instrumentalisation, n'est pas adaptée à la réalité du couple, qui est une réalité anthropologique, une réalité de vie, l'auteur s'appuie d'une part sur ce qu'est véritablement le couple en remontant jusqu'à sa source, la sexualisation du vivant, et d'autre part sur l'évolution des règles, qui, au cours des âges, ont tenté d'encadrer les relations des hommes et des femmes jusqu'à devenir le mariage que nous connaissons. Il plaide en quelque sorte pour refonder le mariage, le repenser, afin de lui permettre de remplir son vrai rôle, c'est-à-dire celui que, aujourd'hui, le couple et la société attendent de lui. De surcroît, une telle démarche, souligne l'auteur, témoignerait de la maturité de notre société.
Jean PAYEN de LA GARANDETRIE ancien conseiller conjugal, nous présente ici son ouvrage.
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