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Notre époque est brouillée : tout serait codé et donc à décoder. Mais ces révélations nouvelles qui foisonnent ne tiennent pas devant le code Joseph : code de l'homme juste, de l'engagement et de la parole donnée. Sans lui, nous sommes des briques sans mortier, des pierres posées là, dans des tas de circonstances. Joseph espère plus qu'il n'attend. Il fait confiance à la confiance plus qu'à sa propre étoile. Il est le fils de la fidélité. Il fut choisi, sans trop savoir pourquoi. Le regard du Maître était sur lui. Il le sut. Voilà tout. La fidélité de Joseph était-elle acquise en bloc, d'un seul tenant, taillée dans une seule et même pierre ? Oui, semblet-il : Joseph avait la solidité et la souplesse des cyprès de son pays. Le choix fut bon : Joseph devint le couvre-tête de Dieu, son chapeau de paille au temps des fortes chaleurs, son auvent dans l'attente des moissons, son paillasson aux marches du monde, son marchepied pour le temps de la Parole. À la manière de Jean Giono, Jules Supervielle ou Jean Grosjean, Damien Le Guay met ses pas dans les pas de Joseph. Dieu vient. Il est là ! Quelle est alors sa place dans cette histoire ? Telle est l'inquiétude de Joseph. Dans ce beau récit - de Noël ou de tous nos aujourd'hui - l'auteur nous fait entendre l'une de ces voix singulières venues du plus ancien que nous-mêmes et la met à notre diapason. -- We are living in confused times: everything is coded and therefore has to be decoded. But the new 'revelations' that abound pale to insignificance next to the 'Joseph code': the code of the righteous man, of commitment, of a promise made and kept. Without him, we are bricks without mortar, stones lying around here and there to no purpose. Joseph hopes more than he expects. He trusts in trust itself, more than in his star. He is the scion of fidelity. He was chosen, without really knowing why. The Master's gaze fell upon him. And he knew it. It was as simple as that. Was Joseph's fidelity acquired as a whole, all in one piece, hewn from the one single rock? The answer would appear to be yes: Joseph had both the robustness and the flexibility of the cypress, the tree of his native land. He was a good choice: Joseph became God's protection in all seasons, His straw hat when the sun was beating down, His canopy while waiting for the harvest, His doormat on the stairs of the world, His stepping stone for the time of the Word. In the manner of Jean Giono, Jules Supervielle and Jean Grosjean, Damien Le Guay follows in the footsteps of Joseph. God comes. We see Him there! What role will Joseph play in this story? That is his concern. In this beautiful tale for Christmas - or any day of the year, for that matter -, the author evokes one of the most remarkable voices from our distant past and tunes it perfectly to our times.
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