"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Charles Berberian nous livre dans cet ouvrage un panorama poétique et parfois désespéré de notre société devenue folle. Comme une suite à Boboland qu'il aurait menée sans son compère Dupuy, afin, on le comprend à la lecture, de plonger plus profondément dans sa propre histoire (Berberian a grandi en Irak et au Liban). Charles se met en scène en auteur Bobo un peu désabusé, malmené par son éditeur qui lui demande de produire « mainstream ».
Il s'agit-là d'un patchwork ou plutôt d'une vue calidéoscopique alternant autofiction, illustrations pleines page totalement bluffantes, « nouvelles du monde », mais aussi des apparitions surréalistes de nos dirigeants impuissants, dépassés par les événements. Berberian parle depuis le centre du monde, à savoir le Canal St Martin. Il s'agit d'une vision du monde bobocentrée désabusée et ironique. Le livre se termine sur les attentats de novembre 2015.
C'est un ouvrage ultra-personnel, inclassable, riche, drôle, triste... magnifique et majeur.
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