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Voilà une bonne aventure de Langelot mais pas de mes préférées. Je ne sais pas trop pourquoi, je n'ai pas dû bien accrocher à cette "mode pa-pou". Peut-être aussi à cause du commodore Burma qui n'apparaît qu'en toute fin de roman et disparait très vite. C'est pourtant un personnage très prometteur auquel j'aurais voulu me confronter plus longtemps (par l'entremise de Langelot). C'est donc une frustration. Espérons être plus satisfait à sa prochaine apparition, plus que probable.
D'autre part j'ai tiqué 2, 3 fois. Par exemple rien n'explique pourquoi, ni de quoi, Mousteyrac soupçonne Radio-équipe. Ou encore quand Langelot "empreinte" la moto volante, pourquoi Haroun ne lui reproche pas de ne pas la lui avoir ramenée ? Ça aurait été encore mieux que le carnet de formules.
Cependant ça reste fort agréable à lire. J'ai particulièrement apprécié la situation extraordinaire dans laquelle l'auteur met son personnage au chapitre 15 : en effet, Montferrant a donné sa mission à Langelot et ne sait rien de la façon dont il la gère. Donc lorsqu'il rajoute Mousteyrac en protection du manoir il envoie sans le savoir ce dernier contrer l'action de Langelot et manque de peu de faire échouer sa propre mission. Voire, de faire blesser ou tuer notre blondinet. Ça crée une dramatique assez géniale.
Volkoff laisse entrevoir ses idées en se moquant du jeunisme, tout nouveau à l'époque, et de la musique yéyé.
Il encense le désintéressement patriotique de l'inventeur qui veut que sa moto profite à la jeunesse française. Il fait l'éloge de la jeunesse qui travaille, étudie et se bat pour son pays . Et s'il pardonne beaucoup d'actes délinquants il n'a aucune pitié pour un déserteur.
Mais j'aime bien ça moi. Je trouve que c'est plus sain que le contraire, l'anti patriotisme qui aujourd'hui s'affiche presque comme une vertu.
Et les illustrations de Paulin, à l'origine, sont superbes. Ce qui n'est pas le cas avec celles des rééditions comme celle présentée ici.
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